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Critique de Nath_Des_livres_et_un_peu_de_moi
𝑼𝒏 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒏 𝒔𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆, 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒗𝒆𝒓𝒔𝒂𝒏𝒕, 𝒑𝒆𝒓𝒄𝒖𝒕𝒂𝒏𝒕
Héloïse a 30 ans.
Elle est née prématurément et déjà orpheline. Orpheline d'une mère dont la vie s'est arrêtée en lui donnant naissance et d'un père qui l'abandonnée en néonat, incapable de regarder ou de toucher cet enfant qui venait de lui arracher l'amour de sa vie.
Dans son enfance d'enfant placé, Héloïse se souvient de ce qui forge, de ce qui structure, de ce qui construit même si les fondations sont mauvaise peu sécures, chancelantes. Elle navigue de pouponnière en familles d'accueil. Elle s'abime. Elle est abîmée. Maltraitée. Elle grandit, portée un peu tout de même, pour ne pas s'écrouler, par des réponses éducatives peu cohérentes. Elle évolue d'une famille à une autre, puis une autre, et encore... Et puis elle connaît les foyers, quand plus aucune famille ne semble pouvoir lui correspondre.
Elle évolue avec cette violence en elle, forte, sourde, insidieuse... Cette violence aussi forte que l'absence d'amour qui détruit, qui consume peu à peu. Héloïse s'est construit une armure, pour ne pas mourir elle aussi.
Mais comment vivre quand on a juste survécu jusqu'alors ? Comment aimer quand on n'a pas été aimée ni regardée ?
Dans ce roman noir, Ophélie COHEN pose un regard juste et sans jugement sur une enfance gâchée et sur les conséquences. Elle nous entraîne dans l'intimité de son Héloïse, faite de souffrances, de violences et si tragique. Elle attire notre regard sur cette descente aux enfers sans point de retour. Elle dénonce l'avenir offert à toutes ces Héloïse sans blâmer, sans accabler.
C'est bien écrit, c'est terriblement touchant.
Que reste-t-il quand on n'a rien eu ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Héloïse a 30 ans.
Elle est née prématurément et déjà orpheline. Orpheline d'une mère dont la vie s'est arrêtée en lui donnant naissance et d'un père qui l'abandonnée en néonat, incapable de regarder ou de toucher cet enfant qui venait de lui arracher l'amour de sa vie.
Dans son enfance d'enfant placé, Héloïse se souvient de ce qui forge, de ce qui structure, de ce qui construit même si les fondations sont mauvaise peu sécures, chancelantes. Elle navigue de pouponnière en familles d'accueil. Elle s'abime. Elle est abîmée. Maltraitée. Elle grandit, portée un peu tout de même, pour ne pas s'écrouler, par des réponses éducatives peu cohérentes. Elle évolue d'une famille à une autre, puis une autre, et encore... Et puis elle connaît les foyers, quand plus aucune famille ne semble pouvoir lui correspondre.
Elle évolue avec cette violence en elle, forte, sourde, insidieuse... Cette violence aussi forte que l'absence d'amour qui détruit, qui consume peu à peu. Héloïse s'est construit une armure, pour ne pas mourir elle aussi.
Mais comment vivre quand on a juste survécu jusqu'alors ? Comment aimer quand on n'a pas été aimée ni regardée ?
Dans ce roman noir, Ophélie COHEN pose un regard juste et sans jugement sur une enfance gâchée et sur les conséquences. Elle nous entraîne dans l'intimité de son Héloïse, faite de souffrances, de violences et si tragique. Elle attire notre regard sur cette descente aux enfers sans point de retour. Elle dénonce l'avenir offert à toutes ces Héloïse sans blâmer, sans accabler.
C'est bien écrit, c'est terriblement touchant.
Que reste-t-il quand on n'a rien eu ?
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