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Critique de lapetitefadette
Relecture de cet ouvrage fondamental pour la compréhension du monde présent et à venir, découvert à sa sortie en 2012 et que la disparition récente de ce grand économiste m'a amené à revisiter.
Ouvrage quelque peu prophétique ne serait-ce que par ce qu'on peut y lire à la page 167; faisant un parallèle entre l'épidémie de grippe A et celles de la grande peste du XIVème siècle et de la grippe espagnole de 1918/19, il écrit:" Les risques sanitaires prennent une actualisation nouvelle avec la mondialisation (et de citer le SRAS en 2002).../.. Les experts semblent s'accorder sur le fait que le principal risque épidémiologique viendra d'une forme nouvelle de grippe A..../... Dans les situations extrêmes, les mesures à prendre ....peuvent aller jusqu'à offrir des antiviraux à 80% de la population menacée. Les autres mesures incluent de fermer les frontières , de restreindre la mobilité des gens, en réclamant qu'ils restent chez eux."
A peine dix ans après l'écriture de ceci, nous avons eu le COVID et les restrictions préconisées alors!
Ce livre, sur une réflexion sur Homo economicus, Sapiens devenu un être mû essentiellement par le consumérisme et le capitalisme néolibéral dont l'objectif essentiel est l'enrichissement personnel faisant fi de toute considération socio-culturelle, générant une société inégalitaire irrespectueuse et des gens et de l'environnement, est surtout une analyse philosophique sur la quête perpétuelle du bonheur. Or, le monde moderne rend cette quête insatiable. Homo economicus n'est jamais satisfait car tout est fait pour qu'il ne le soit jamais car il doit dépenser toujours plus, encore et encore pour permettre l'enrichissement d'une minorité qui n'a cure ni des crise financières, ni des crise écologiques et encore moins de l'augmentation des inégalités et de la détérioration du bien-être.
Un livre abordable car les chapitres sont courts et écrits avec simplicité. Un plus. Mettre la compréhension économique à la portée de tous. tout le talent de Daniel Cohen.
Ouvrage quelque peu prophétique ne serait-ce que par ce qu'on peut y lire à la page 167; faisant un parallèle entre l'épidémie de grippe A et celles de la grande peste du XIVème siècle et de la grippe espagnole de 1918/19, il écrit:" Les risques sanitaires prennent une actualisation nouvelle avec la mondialisation (et de citer le SRAS en 2002).../.. Les experts semblent s'accorder sur le fait que le principal risque épidémiologique viendra d'une forme nouvelle de grippe A..../... Dans les situations extrêmes, les mesures à prendre ....peuvent aller jusqu'à offrir des antiviraux à 80% de la population menacée. Les autres mesures incluent de fermer les frontières , de restreindre la mobilité des gens, en réclamant qu'ils restent chez eux."
A peine dix ans après l'écriture de ceci, nous avons eu le COVID et les restrictions préconisées alors!
Ce livre, sur une réflexion sur Homo economicus, Sapiens devenu un être mû essentiellement par le consumérisme et le capitalisme néolibéral dont l'objectif essentiel est l'enrichissement personnel faisant fi de toute considération socio-culturelle, générant une société inégalitaire irrespectueuse et des gens et de l'environnement, est surtout une analyse philosophique sur la quête perpétuelle du bonheur. Or, le monde moderne rend cette quête insatiable. Homo economicus n'est jamais satisfait car tout est fait pour qu'il ne le soit jamais car il doit dépenser toujours plus, encore et encore pour permettre l'enrichissement d'une minorité qui n'a cure ni des crise financières, ni des crise écologiques et encore moins de l'augmentation des inégalités et de la détérioration du bien-être.
Un livre abordable car les chapitres sont courts et écrits avec simplicité. Un plus. Mettre la compréhension économique à la portée de tous. tout le talent de Daniel Cohen.
