Qui a tué Michka ?

Ce petit roman n'a l'air de rien (même s'il a un titre provocateur et violent), mais il a un contenu très fort et très puissant émotionnellement. C'est bien simple : il m'a mis les larmes aux yeux. Il faut dire qu'il aborde des thèmes qui sont sensibles et riches en souvenirs pour moi : le conte de Michka, qui est sans aucun doute mon préféré (et qui me tirait déjà des larmes d'émotion étant petite), et la sensibilité à fleur de peau de la petite fille, qui a un besoin vital d'amour, et dans laquelle je me reconnais. J'ai trouvé très crédible la réaction de la petite fille, et son immense douleur de croire que sa maman a arrêté de l'aimer...ce qui doit être une des pires sensations au monde pour une petite fille. le roman aborde aussi la question de l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite soeur à la maison, et de la sensation d'abandon qui peut être ressentie par le ou les aîné(e)s. Mais ce qui interroge le plus, c'est le comportement de la maman : pourquoi cette attitude ? On aura la solution - surprenante ! - à la fin. Dans cette histoire, tout tourne autour du duo "aimer" et "être aimé". Une corde forcément sensible. Au final, c'est un roman un peu dur, vraiment bouleversant, sous son air de ne pas y toucher. J'ai beaucoup aimé.
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