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Critique de Ancolie


« Je ne sais pas encore comment je vais m'appeler. Dehors, ils hésitent entre Max et Heinrich. Max, comme Max Sollmann, le directeur administratif du foyer qui va bientôt m'accueillir. Ou Heinrich, en hommage à Heinrich Himmler, qui le premier, a eu l'idée de ma conception et de celle de mes camarades à venir ».
Dès les premières lignes, nous faisons connaissance avec un foetus, conçu en 1935, issu de la politique natale nazie, le lebensborn. L'idée est de produire (il n'y a pas d'autres mots) des bébés aryens, les plus parfaits possible. Blonds aux yeux bleus avec des mensurations de rêve. Konrad von Kebnersol, surnommé Max par sa mère qui en sera vite séparée, est considéré comme le premier prototype réussi.
C'est glaçant. le thème du livre et la manière dont il est traité. le lavage de cerveau que subit Max, la pauvreté de ses rapports humains où sont bannis la tendresse, la compassion et la douceur. L'auteur parvient sans peine à faire parler ce petit bonhomme et nous montrer comment la manipulation opère sur lui et comment malgré tout, malgré la fierté qu'il ressent d'être un être d'exception, il se pose des questions.
Le roman est un tantinet trop long à mon avis mais il est sensible, parfois drôle et surtout révélateur de l'horreur nazie. A lire.
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