La Trilogie Sebastián Dun se lit d'une traite (autant que faire se peut pour ma part) en trois étapes. Sebastián Dun, La conspiration des concierges, Imagineta. On retrouve le personnage éponyme du titre de la première nouvelle dans les deux autres. La vie de ces personnages faites de ratages et d'incompréhension, est comme survoltée. On peut penser à Saer. Peut-être à
Svevo aussi d'une certaine manière. On ne peut que remarquer un fil rouge de plus en plus étrange et déconcertant du triptyque. La prose nerveuse et drolatique de Colautti est contagieuse, ce qui donne une impression d'un tour de force, un coup de génie, mais peut-être pas d'une si grande portée pour que la mémoire le transforme et s'en nourrisse. Je ne peux pas savoir de quelle manière je vais m'en souvenir, peut-être comme d'une excellente fête, mais monstrueuse sur les bords.
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