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Critique de ATOS


Les plaisirs des « monstres » de Colette ont le parfum trouble du cristal. Et sous sa langue ce parfum brûle comme la fumée de l'opium.
La pureté d'un cristal se révèle à la lumière qui le traverse.
Colette a l'oeil perçant.
Chacun va jusqu'au bout de sa nuit. Chacun chasse la pâleur de ses jours. Chacun dans la lucidité de son enfer marche vers une impossible étoile et se consume.
Le trouble ne saurait départager le pur de l'impur.
L'un ne pouvant sans doute exister sans l'idée même de l'autre.
Les narines de Colette ont frémi dans l'antichambre des « monstres »,
L'élégance de leur démesure sous les lustres terribles de leurs dépendances.
C'est beau.C'est Colette.
Le bruissement de la soie entre les pattes gourmandes d'un chat.

«  Les tragiques mettent en scène des légendes qu'ils n'inventent point » (Louis Mouliner -  Le pur et l'impur dans la pensée des grecs ) . 

Astrid Shriqui Garain
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