Impossible, aussi, de se confier à sa mère. Elle appartenait à une génération qui négligeait l’assassinat. Trompée par sept présidents de la république, dont quatre pour lesquelles elle avait voté, elle vivait d’une retraite qui s’amenuisait d’année en année. Sa douce maman était banale, elle respectait les codes imposés.
Avec qui agir ? Il lui fallait un complice. Un homme pour l’épauler. Un tueur diplômé. Et habile aussi. Il fallait échapper aux dizaines de milliers de caméras qu’une Gestapo tout sourire avait installé dans Paris.