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Critique de palamede


La chasse où l'homme se mesure à plus fort pour se prouver à lui-même, et tue pour assouvir un plaisir narcissique en fait bien sûr un prédateur presque unique dans l'espèce animale, et aussi le plus dangereux. Mais voir la chasse seulement comme une victoire sur l'animal qui serait d'une cruauté gratuite est réducteur. La chasse est un instinct de l'homme qui lui vient de la nuit des temps, quand il était indispensable à sa survie. Un instinct dont dépend aujourd'hui encore dans des régions reculées du monde la pérennité de leurs populations.

Sandrine Collette nous convie sur la piste des tigres au coeur de la forêt au Népal, après une chasse à l’ours au Kamchatka où hommes et bêtes s'affrontent dans une lutte à mort. Un combat où il arrive que l'intelligence de l'animal surpasse l'instinct de l'homme... et mette sur un pied d'égalité chasseur et proie, au point parfois d'inverser les rôles. Une histoire dont l'anthropomorphisme, les longueurs et les invraisemblances ont fait que je n'ai ni vibré, ni ressenti d'émotion à sa lecture, mais qui a le mérite de nous pousser à nous interroger sur la prédation et la part d'animalité de l'homme. Ce qui ne sont sûrement pas de vains sujets.

« À cette pensée, à ce mot, Lior chancelle.
Tigre.
L’image de la bête somptueuse et terrifiante à la fois l’envahit. Elle a les mains qui tremblent, la gorge qui palpite. Elle a les yeux qui brillent. Elle se déteste. »

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