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Critique de gonewiththegreen


Premier contact avec la littérature danoise. Contact rugueux, j'ai eu raison de faire du rugby dans ma jeunesse !
Les outrages, c'est d'abord une couverture bien flashie, qui attire l'oeil. N'étant pas fan des résumés au dos, je me fie au conseil d'un collègue qui pense que le livre vaut le coup d’œil.
Et c'est parti donc et pour partir ça part très vite puisque , on apprend que les musulmans sont expulsés du Danemark pour être parqués au Mozambique dans une zone achetée par les Danois. Mais , on est en quelle année ? ?? On ne le saura jamais , mais c'est du futur très proche.

Parallèlement à l'histoire, il y a de courts chapitres en italique qui mettent en scène deux personnages que l'on a du mal à cerner mais qui semblent avoir des super pouvoirs . (J'aurais dû me méfier du collègue).
Et cette histoire alors ? C'est celle d'une famille : Elisabeth qui vient de se voir offrir un poste dans le Lolland danois , une île au sud du pays. Elle travaille sur l'intelligence artificielle.
Stig le mari est galeriste presque par hasard et a dans son catalogue Christian, que je vois comme un vieux beau qui passe son temps à sauter et sodomiser si affinité des vieilles , des matures ou des jeunes, il n'est pas difficile le Christian (mais qu'est ce qu'il bande pour son âge et son état physique !).
Enfin , il y a la fille , la vingtaine , Emma et elle ne va pas fort : 42 kilos, un cancer, bref , on a des doutes sur le fait qu'elle arrive à la page 400.

Voilà, le décor est planté . Que penser de ce livre ? Il y a le monde qu'on nous y vend , qui est à pleurer, manichéen à souhait, les européens contre les musulmans, les riches contre les autres, les chats contre les oiseaux...

Cependant, le questionnement sur les avancées technologiques est opportun dans une telle dystopie . Dommage que finalement il n'ait pas été plus développé.

Il y a l'étude des personnages , et là on décolle un peu (sauf avec Christian, lui il est allongé ou sur les genoux...). Chacun cherche à exister, à sauver sa peau et ma foi, le livre y prend de l'intérêt. Même les deux gugusses "en italique" prennent corps !
Faut il conseiller ce livre ? Il a le mérite de l'originalité mais pour vous faire une idée , il est noté en bas de la quatrième de couverture que je lis à la fin du livre : le Houellebecq scandinave. Je me disais bien que j'avais déjà lu un truc comme ça...
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