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Critique de Pecosa


Le célèbre Eliott Ness fut recalé par Hoover en personne lorsqu'il demanda à intégrer le FBI.
A la fin de la Prohibition, il fut envoyé à Cleveland, où il devint le directeur de la Sécurité Publique. C'est donc dans cette ville du Midwest que se déroule l'intrigue de Loterie en noir et blanc, où Ness, fort de ses exploits contre Al Capone, et toujours soucieux de faire le ménage au sein des forces de l'ordre s'attaque aux loteries clandestines tenues par Lombardi et Scalise , du gang de Mayfield Road qui gère les machines à sous truquées dans les ghettos de Cleveland.

Loterie en noir et blanc est apparemment le dernier polar d'une série consacrée à l'Incorruptible et signée Max Allan Collins, qui s'ouvre avec Ça sent la rousse, et se poursuit avec le Boucher de Cleveland, et La Mafia ne passera pas !
Commencer par le petit dernier n'est absolument pas gênant pour suivre une enquête au long cours dans les ghettos noirs de la ville, des années 1933 à 1939, aux côtés de Ness et de Toussaint Johnson, policier noir vétéran de la Compagnie du 9e bataillon du 372e régiment d'infanterie qui s'est illustré en France à la fin de la première guerre. La fine équipe tente de mettre un terme aux agissements des mafieux italiens et des policiers corrompus. Et comme nous sommes à Cleveland dans les années 30, le lecteur prendra aussi plaisir à croiser Katzi, un jeune journaliste afro-américain, ancien détenu devenu journaliste au Call and Post, inspiré de Chester Himes, natif de la ville. Bref, c'est bien documenté, et plaisant à lire.
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