AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Boulibooks


Je viens de terminer « L'emprise » de Sandrine Colmet.
Avant toute chose, je voulais mettre en lumière le talent de Brian Merrant pour la magnifique couverture de ce livre.
Le thème principal du second roman de l'auteure - la manipulation affective dans un couple - me tient à coeur. En plus d'être d'actualité, il est intéressant, puissant et surtout d'utilité publique. Il faut dénoncer ce type de violences faites aux femmes ; il faut dénoncer la violence tout court.
Nous faisons ici la connaissance de Julie, jeune et jolie trentenaire, qui mène une vie calme entre son métier de serveuse, ses séances de course à pieds, ses amis et surtout son père, malade dont elle doit s'occuper. Un jour, elle rencontre Cédric, jeune gendarme charismatique. Elle pense qu'enfin la chance lui sourit. Cédric est charmant, avec du caractère mais charmant. Elle se laisse séduire mais malheureusement le conte de fées se transforme bien vite en cauchemar.
Cédric a deux visages. Il est malade. Il séduit Julie pour mieux la manipuler. Il donne l'impression de tout faire pour elle afin de mieux la détruire. Il multiplie les critiques, les humiliations et parvient à modeler sa personnalité de façon à ce qu'elle perde toute estime d'elle-même. Il l'isole complètement. Julie devient sa chose.
Mon avis sur ce livre est mitigé :
Le 1er tiers du bouquin est bon, voire addictif, le côté thriller psychologique fonctionne plutôt bien. L'écriture est fluide et abordable. le narrateur est neutre et alterne les points de vue des différents personnages. On est en totale empathie avec Julie. Puis, l'histoire bascule et on enchaîne les rebondissements tirés par les cheveux, les morts pour rien, les dialogues grossiers, les répétitions de mot, d'expression ou de situation. On a l'impression de longueurs, de scènes qui tournent en rond.
C'est dommage, l'histoire ne tient plus la route, on n'y croit plus, Julie nous agace plus qu'elle nous émeut. La mise en place habile et captivante des 1ers chapitres laisse place à une confusion déconcertante.
Je n'écris pas ces mots avec plaisir, loin de là. Je sais que Sandrine est autoéditée et j'imagine sans mal l'implication de coeur, le travail de titan et l'énergie déployée pour rédiger un tel roman.
Bien sûr ce ressenti n'appartient qu'à moi. Je vous laisse le soin de vous forger votre propre avis.
Cette petite déception ne m'empêchera pas de lire le prochain opus de l'auteure !
Commenter  J’apprécie          91



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}