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Citations sur L'emprise (15)

L'orage avait enfin terminé de gronder. Il n'aimait pas l'orage Didier, il en avait très peur, pourtant pour Julie, il n'avait pas hésité à le braver. C'était donc ça l'amour ? Quand on s'oubliait pour quelqu'un d'autre ?
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Julie est triste. Elle avale les kilomètres pour oublier. Vider son esprit de sa peine et de sa douleur. Elle a envie de crier, de hurler sa colère ! Que peut-elle faire pour lui redonner un peu le sourire ? Il ne se bat pas contre la maladie, il est en train de la laisser gagner. C’est hors de question ! Elle doit secouer son père. En terminant sa course, elle se dit qu’une bonne conversation doit s’imposer. Il va falloir qu’ils se serrent les coudes. Elle l’aime trop pour envisager un avenir sans lui. Bien sûr, elle n’est pas stupide non plus. Elle sait qu’il est gravement malade et qu’il a peu de chance de guérir. C’est avec un nœud à l’estomac qu’elle franchit le seuil de la maison. Une maison plongée dans le noir, une maison sans vie, une maison morte…
Pendant ce temps là, Sarah est excitée comme une puce. Elle s’active à échanger des SMS torrides avec ce charmant Thomas. Qu’importe pour cette cruche de Julie. Elle l’aime bien, mais bon. Elle est bourrée de principes qu’elle ne comprend pas. Tant pis pour elle, si elle n’a pas saisi sa chance !
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Elle ne supporte plus la vue d’une clope, depuis l’annonce de la maladie de son papa, c’est plus fort qu’elle. Elle appuie de nouveau sur la sonnette avec insistance. Un voisin arrive avec son chien qui lève la patte sur le carré d’herbe.
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Justin ne décolère pas, il est convaincu que Sarah n’est pas malade. De plus, il nourrit à son égard une rancœur tenace. Il s’est bêtement amouraché de la belle. Après quelques nuits torrides passées ensemble, elle l’a jeté, comme une vieille chaussette. Il se maudit d’être tombé dans les filets de cette croqueuse d’hommes, mais lorsqu’il repense à elle, il a un mal fou à ne pas ressentir un désir fulgurant. Il n’est jamais tombé sur une femme aussi « caliente » de sa vie ! Il chasse ses souvenirs de ses pensées et boit un verre d’eau avec Julie, avant de commencer à installer les premiers arrivants.
La salle du restaurant est pleine et c’est dans une ambiance conviviale que Julie s’occupe des clients. Son père papote joyeusement avec Hervé. Elle leur dépose une bouteille de vin sur la table et elle remarque tout de suite les joues rougies et les yeux pétillants de Fabrice qui profite pleinement de sa soirée. Elle ne va pas le blâmer. Elle espère juste qu’il ne va pas être malade.
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Comme un gosse. Il pleure, toutes les larmes de son corps. La ressemblance de sa fille et sa douce femme, à qui il pense si souvent, est tellement frappante. Il n’a jamais vraiment refait sa vie, il a bien eu quelques aventures, mais rien de bien sérieux, car il était incapable de s’attacher de nouveau. Il n’aurait pas souhaité avoir n’importe qui dans sa vie. Sa fille adorée était bien trop précieuse, même s’il avait conscience que la présence d’une femme dans certaines situations aurait été idéale. De toute manière maintenant, il est bien trop tard. Ce qu’il souhaite avant de partir, c’est que sa Julie trouve enfin un homme qui prenne soin d’elle, pas comme son bon à rien d’ex. Elle mérite ce qu’il y a de mieux, comme tout papa qui aime son enfant.
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Quand bien même, justement, elle n’aurait pas manqué de s’en vanter ! Elle est comme ça, Sarah, pas le genre de femme à avoir la langue dans sa poche. Elle sort de la douche et s’enroule dans une serviette. Il fait un temps affreux aujourd’hui, une pluie fine et froide, accompagnée d’un vent glacial. Elle a peiné pour faire ses dix kilomètres, mais elle a tenu bon. Tout est une question de mental. Surtout dans la course à pied. C’est ce qu’elle aime dans ce sport, le dépassement de soi. Elle en ressort toujours tellement satisfaite.
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Comme beaucoup d’hommes, il a une fierté très mal placée. Elle s’en fiche royalement. Il espérait quoi au juste ? Qu’elle reste la gentille maîtresse pendant des mois ? Très peu pour elle ! Elle s’en veut déjà bien assez d’avoir succombé à ses avances. Faut dire aussi qu’il a profité de ses faiblesses, à l’écoute, charmeur et plaisant, ils ont passé des moments sympas à parler de tout et de rien. Petit à petit, il avait su gagner sa confiance en se plaignant de sa femme qui le délaissait.
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Elle a toujours aimé plaire aux hommes et ne cherche que des aventures sans lendemain. Pourquoi se contenter d’un seul homme lorsqu’on peut avoir tous les mâles qu’on veut ? Elle ne comprend pas pourquoi les femmes cherchent le grand amour. Ça ne signifie rien pour Sarah. Elle aime le sexe, les aventures. Elle aime le grand frisson. Elle assume pleinement cette liberté sexuelle, après tout, des personnes se sont battues pour la revendiquer. Elle peut comprendre que ce ne soit pas au goût de tout le monde. Elle s’en fiche royalement de ce que les autres pensent !
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Sarah n’attend pas grand chose des hommes. Seulement qu’ils lui apportent du plaisir. Rien d’autre. Elle n’est pas le genre de femme à attendre le prince charmant. Elle a bien compris qu’il n’existe pas. Comme lui a toujours dit sa mère sur le ton de la plaisanterie : « Le prince existe au rayon gâteaux » !
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Elle ressent un picotement dans le bas du ventre et ne peut s’empêcher de rougir devant cet homme à la carrure athlétique et au charisme indéniable. Elle tente de maintenir une certaine contenance et l’installe à sa table habituelle. Petite table de deux couverts à laquelle la jolie serveuse ne l’a jamais vu dîner avec personne.
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