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Critique de Charybde2
Première incursion remarquable du tandem Frémion / Jouanne dans le "noir" !
Première incursion, en 1986, du tandem Yves Frémion (l'un des célèbres animateurs de Fluide Glacial, et un amateur plus qu'éclairé de SF pointue) & Emmanuel Jouanne (alors l'un des plus talentueux jeunes écrivains de SF française) dans le polar noir, avec cette réjouissante fable, fort bien exécutée, de "révolution" armée, mais néanmoins plutôt situationniste hardcore, truffée de happenings artistiques comme d'actions de commando...
Le propos est violent, non dénué d'un certain humour noir, lorgnant nettement du côté de Manchette (qui était à l'époque plongé depuis quatre ans dans son silence post-"La position du tireur couché") et de Fajardie (qui lui aussi, après son quatrième Padovani, entrait dans une période de silence relatif).
Une bien agréable veine (bien des années avant "L'insurrection qui vient"), qui sera poursuivie par trois autres tomes (d'une série appelée "Le Soviet"), hélas bien difficiles à dénicher aujourd'hui, et qui est toujours portée aujourd'hui, avec brio, par un Jérôme Leroy, pour ne citer que lui.
Première incursion, en 1986, du tandem Yves Frémion (l'un des célèbres animateurs de Fluide Glacial, et un amateur plus qu'éclairé de SF pointue) & Emmanuel Jouanne (alors l'un des plus talentueux jeunes écrivains de SF française) dans le polar noir, avec cette réjouissante fable, fort bien exécutée, de "révolution" armée, mais néanmoins plutôt situationniste hardcore, truffée de happenings artistiques comme d'actions de commando...
Le propos est violent, non dénué d'un certain humour noir, lorgnant nettement du côté de Manchette (qui était à l'époque plongé depuis quatre ans dans son silence post-"La position du tireur couché") et de Fajardie (qui lui aussi, après son quatrième Padovani, entrait dans une période de silence relatif).
Une bien agréable veine (bien des années avant "L'insurrection qui vient"), qui sera poursuivie par trois autres tomes (d'une série appelée "Le Soviet"), hélas bien difficiles à dénicher aujourd'hui, et qui est toujours portée aujourd'hui, avec brio, par un Jérôme Leroy, pour ne citer que lui.
