AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sachenka


Après avoir lu quatre ou cinq tomes des aventures de Publius Aurélius Statius, l'attrait de cette série commençait à s'estomper. Son originalité venait du fait que les enquêtes policières du fortuné sénateur se déroulaient à l'époque de l'Empire romain. Au point où j'en étais rendu, ça n'avait plus rien de nouveau, surtout que la plupart des intrigues précédentes tournaient autour de complots familiaux. Ça restait un divertissement léger et agréable, sans surprises. Et voilà que « In corpore sano » sort un tout petit peu des sentiers battus. Enfin !

Les services du sénateur Statius, qui résout des crimes à titre de justicier amateur, sont requis par son vieil ami Mordechaï, dont la fille est morte dans d'étranges circonstances. Enfin, on sort des intrigues habituelles qui concernaient des héritages ou des vengeances personnelles. Exit les grandes villas, on découvre le monde des juifs de la Rome antique et leur religion très différente des panthéons de l'époque. Statius et son fidèle secrétaire Castor sortent un peu de leur zone de confort et pour la première fois je me suis vraiment inquiété pour eux.

Un autre thème abordé dans ce roman est celui de l'avortement. Je savais que les moeurs à cette époque (pas enconre teintées de l'influence judéo-chrétienne) étaient plus libres mais je ne m'attendais pas à ce que cette opération soit si normale. Entendez bien, je ne dis pas non plus que c'était pratique courante. C'est toujours fascinant de redécouvrir que la civilisation romaine était si ouverte sur un tas de sujets. L'auteure Danila Comastri Montanari a su habilement entrelacer ces deux thèmes à son intrigue policière et ça me donne l'envie de continuer à lire les autres tomes de sa série. Je me dis que son style ne peut que s'améliorer.
Commenter  J’apprécie          250



Ont apprécié cette critique (23)voir plus




{* *}