Dans un style dense, insistant, qui m'a fait penser parfois à l'écriture de
Thomas Bernhard,
NICOLAS COMBET nous livre ici l'histoire de Paul qui hérite d'un immeuble à Montreuil, base arrière de toutes les évocations parfois loufoques de sa vie ainsi que celle des occupants de l'immeuble.
A travers le temps qui passe à travers l'espace si ce n'est l'inverse, tout ce petit monde est regardé à la loupe par l'auteur qui décortique les liens improbables et inattendus entre des humains, des objets, des lieux et des situations mises en scène de façon burlesque.
Avec une mécanique stylistique très singulière,
NICOLAS COMBET porte un regard pointu sur le monde, sur l'existence, sur la vie. Un roman qu'on a envie relire, pour en saisir toutes les subtilités, derrière ces histoires d'un grand banal, mais qui frôlent l'universel.
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