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Critique de kuroineko


Paris, 1889. Centenaire de la Révolution française et année de l'Exposition universelle axée autour de la monumentale tour de Mr Eiffel.
Pendant ce même temps, dans les bas-fonds survivent Moignon, Allumette, Morve, Bègue, Boiteux et Pleurs. Les six orphelins, âgés de sept à quinze ans, se sont enfuis l'année précédente de l'orphelinat digne de Dickens. Depuis, c'est la vie au jour le jour à coups de larcins, chapardages et recels. Mais surtout une entraide, une solidarité et un puissant lien de fraternité choisie qui lient les membres de cette singulière compagnie.

Lorsque Boiteux, l'as pickpocket du groupe, "cueille" dans la poche d'un curieux gentleman rien moins qu'humain, une montre à gousset à la mystérieuse propriété, l'existence des gamins se voit bouleversée dans des proportions qu'ils étaient bien loin d'imaginer...

Anthony "Yno" Combrexelle signe avec Presque Minuit son premier roman dont il explique les circonstances d'écriture en postface. Dans ce livre destiné aux adolescents, il mêle innovations technologiques à coup d'automates et antiques pouvoirs des sorcières d'Hécate. Au milieu, un attachant groupe de mômes que la vie n'a pas vraiment aidés jusqu'ici. La découverte du pouvoir de la montre les emporte, et nous avec, dans une suite d'aventures et de péripéties où leur courage et leurs cellules grises sont mis à contribution. Magie et dangers sont au rendez-vous, l'auteur n'hésitant pas à les plonger dans de sombres moments.

La lecture de Presque Minuit a parfois été gâchée par des longueurs et un manque de liant entre les événements en cours et les analepses. J'ai d'ailleurs eu du mal à entrer dans l'histoire et c'est surtout la personnalité des orphelins qui m'a poussée à continuer. Il n'en reste pas moins que l'auteur y a mis de bonnes idées et que l'ensemble reste sympathique à suivre. Pas le grand enthousiasme donc mais pas un ennui complet non plus. de plus, s'agissant d'un premier roman, je suis certaine qu'Anthony Combrexelle ne peut aller qu'en améliorant ses procédés de narration. A suivre donc...
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