AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Mythologie grecque et romaine (16)

L'augure, divination qui consistait primitivement dans l'observation du chant et du vol des oiseaux, et de la manière dont ils mangeaient, s'étendit ensuite à l'interprétation des météores et des phénomènes célestes. A Rome, les ministres officiellement préposés à cette divination portaient aussi le nom d'augures.
[...] On n'entreprenait aucune affaire importante sans les consulter. Cependant, il paraît que, vers la fin de la république, leur autorité était un peu tombée dans le discrédit, et les Romains éclairés disaient sans doute, avec Cicéron, qu'ils ne concevaient pas comment un augure pouvait en regarder un autre sans rire.
Commenter  J’apprécie          10
[...] tout ce qu'il y a de fâcheux dans la vie passait pour une production de la Nuit.
Commenter  J’apprécie          00
Les divinités antérieures à Jupiter appartiennent aux âges mythologiques les plus reculés, et, pour ainsi dire, aux origines du monde. Leurs histoires, ou plutôt leurs légendes, sont empreintes d'une certaine confusion, leur physionomie tient encore pour ainsi dire du chaos. À partir du règne de Jupiter, les personnalités divines s'accentuent plus nettement. Si parfois les dieux ont encore des attributs ou des fonctions semblables, si plusieurs d'entre eux sont la même personne sous des noms différents, leurs traits sont plus distincts, leur rôle mieux défini.
Commenter  J’apprécie          10
On représentait Cybèle sous les traits et avec la prestance d’une femme robuste. Elle portait une couronne de chêne, arbre qui avait nourri les premiers hommes. Les tours dont sa tête est ceinte indiquent les villes qui sont sous sa protection ; et la clé qu’elle tient à la main désigne les trésors que le sein de la terre renferme en hiver, et qu’il donne en été. Elle est portée sur un char traîné par des lions. Son char est le symbole de la terre qui se balance et roule dans l’espace ; les lions indiquent qu’il n’y a rien de si farouche qui ne soit apprivoisé par la tendresse maternelle, ou plutôt qu’il n’y a pas de sol si rebelle qui ne soit fécondé par l’industrie. Ses vêtements sont bigarrés, mais surtout verts, allusion à la parure de la terre. Le tambour près d’elle figure le globe du monde ; les cymbales, les gestes violents de ses prêtres indiquent l’activité des laboureurs et le bruit des instruments de l’agriculture.
Commenter  J’apprécie          20
En grec, Saturne est désigné sous le nom de Cronos, c’est-à-dire le Temps. L’allégorie est transparente dans cette fable de Saturne. Ce dieu qui dévore ses enfants n’est, dit Cicéron, que le Temps lui-même, le Temps insatiable d’années, et qui consume toutes celles qui s’écoulent. Afin de le contenir, Jupiter l’a enchaîné, c’est-à-dire l’a soumis au cours des astres qui sont comme ses liens.
Commenter  J’apprécie          20
Les Grâces ou Charites étaient filles de Jupiter et d'Eurynome ou Eunomie ; selon d'autres, du Soleil et d'Églé, ou de Jupiter et de Junon ; ou, selon l'opinion la plus commune, de Bacchus et de Vénus : la plupart des poètes en comptent trois et les nomment Aglaé (brillante), Thalie (verdoyante), Euphrosyne (joie de l'âme).
Compagnes de Vénus, la déesse de la beauté leur devait le charme et l'attrait qui assurent son triomphe. Leur pouvoir s'étendait à tous les agréments de la vie. Elles dispensaient aux hommes non seulement la bonne grâce, la gaieté, l'égalité d'humeur, la facilité des manières, mais encore la libéralité, l'éloquence, la sagesse. Leur plus belle prérogative était de présider aux bienfaits et à la reconnaissance.
Commenter  J’apprécie          30
Le Destin, ou Destinée, est une divinité aveugle, inexorable, issue de la Nuit et du Chaos. Toutes les autres divinités lui étaient soumises. Les cieux, la terre, la mer et les enfers étaient sous son empire : rien ne pouvait changer ce qu’il avait résolu ; en un mot, le Destin était lui-même cette fatalité suivant laquelle tout arrivait dans le monde. Le plus puissant des dieux, Jupiter, ne peut fléchir le Destin en faveur ni des dieux, ni des hommes.
Commenter  J’apprécie          00
L’état primordial, primitif du monde, c’est le Chaos. C’était, selon les poètes, une matière existant de toute éternité, sous une forme vague, indéfinissable, indescriptible, dans laquelle les principes de tous les êtres particuliers étaient confondus. Le Chaos était en même temps une divinité pour ainsi dire rudimentaire, mais capable de fécondité. Il engendra d’abord la Nuit, et plus tard l’Erèbe.
Commenter  J’apprécie          00
Les Proetides, ou filles de Proetus, ayant osé comparer leur beauté à celle de Junon, en furent punies par une folie qui leur fit croire qu'elles étaient changées en vaches, et elles parcouraient les campagnes en poussant des beuglements ; Mélampe, fils d'Amithaon et neveu de Jason, médecin très habile, les guérit avec de l'ellébore noir, appelé plus tard de son nom Mélampodion, et épousa l'une d'elles. Les trois Proetides se nommaient Iphianasse, Iphione et Lysippe. Cette cure eut lieu sur la place publique où Proetus, leur père, fit bâtir un temple dédié à la Persuasion, preuve que les discours de Mélampe avaient eu au moins autant de part à leur guérison que les secours de la médecine.
Commenter  J’apprécie          180
Pour l'humanité primitive, la divinité représente tout ce qui dépasse la conception humaine.
Commenter  J’apprécie          20





    Autres livres de Pierre Commelin (1) Voir plus

    Lecteurs (437) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Monstres de la mythologie grecque

    Je suis une créature hybride, mi-homme mi-cheval.

    Le Minotaure
    Le Centaure
    La Cavale
    La Manticore

    12 questions
    3434 lecteurs ont répondu
    Thèmes : monstre , mythologie grecque , créatures mythologiques , mythologie , mythesCréer un quiz sur ce livre

    {* *}