Ceux qui tombent

Il y a longtemps que je ne m'étais plus replongé dans l'univers d'Harry Bosch. Toujours aussi intransigeant, n'ayant rien perdu de son flair et de ses doutes existentiels, l'inspecteur de niveau trois du LAPD vieillit, certes, mais ses enquêtes sont toujours captivantes. J"aime qu'il ne sache pas ce qu'est un Nespresso et qu'il ait encore besoin de supports papiers pour constituer son "livre du crime" mais c'est surtout la mentalité du personnage qui reste belle lorsque son créateur, Michael Connelly explique que "pour lui, il y avait un ordre des choses en ce monde. Que la vérité finit toujours par ses révéler aux vertueux. C'était un sentiment qu'il éprouvait souvent lorsque les choses commençaient à se mettre en place dans une affaire". Ce sentiment,-cette naïveté,peut-être de lui accorder un peu trop de crédit- je l'ai souvent partagé et il me revient encore régulièrement.