AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sachenka


Une de mes amies persiste à vouloir me prêter ses romans de Michael Connelly, qu'elle adore. J'accepte ces prêts habituellement avec un brin de réticence, comme si je remplissais une obligation. le pire, c'est que je ne sais pourquoi parce que je termine toujours les lectures de cet auteur avec satisfaction. La défense Lincoln ne fait pas du tout exception. Après avoir passé plusieurs aventures de Harry Bosch, j'ai été initié à mon premier Michael Haller et c'est un nouveau coup de foudre. Passer « de l'autre côté de la cloture », voir l'histoire se dérouler du point de vue de l'avocat de la défense au lieu de celle du policier… Wow ! Pour un enquêteur, la ligne entre le Bien et le Mal est assez claire. Mais l'avocat de la défense, lui, est plus susceptible de devoir franchir cette ligne. Après tout, il aide des gens qui, souvent, sont coupables des crimes dont on les accuse. Dans La défense Lincoln, ça ne semble pas être le cas, Michael Haller est appelé à défendre Louis Roulet qui se dit victime d'un complot (il est accusé de voies de fait par une prostituée qu'on soupçonne de vouloir se faire de l'argent sur son dos).

Toutefois, après avoir lu plusieurs Michael Connelly, l'intrigue ne pouvait être aussi simple. Les rebondissements n'arrêtent pas de se succéder, que ce soit dans le tribunal ou à l'extérieur, alors qu'il faut chercher des preuves pour aider à disculper Roulet ou bien quand des histoires anciennes refont surface. Bien sur, il faut nous familiariser avec l'enquête, le crime dont ce dernier est accusé, il y a bien quelques longueurs mais il est difficile de passer à côté pour bien cerner le tout. de plus, j'ai bien aimé les bras de fer entre les avocats mais je peux comprendre que cela en ennuie plus d'un. Toutefois, ce que j'ai surtout aimé, et ça rejoint cette idée du Bien et du Mal avec lequel les avocats ont à jongler, c'est le dilemme moral duqeul semble prisonnier Michael Haller. Pour tout dire, il semble parfois avoir une morale douteuse mais, selon moi, cela contribue à mettre de la chair autour d'un personnage qui est tout sauf unidimentionnel. Décidément une nouvelle série que je suivrai.
Commenter  J’apprécie          600



Ont apprécié cette critique (54)voir plus




{* *}