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Critique de galyalain


J'ai depuis longtemps été un inconditionnel de Connelly; j'ai lu 31 livres de cet auteur ! Celui-ci est le moins bon, ou le plus mauvais: le personnage de Bosch est inconsistant, l'enquête est entre-coupée d'histoires annexes, et cela ressemble un peu à du remplissage: les gamins voyeurs, la morte mangée par son chat, le voleur des litho de Warhol, l'histoire de Jacob Cady, découpés en morceaux que l'on recherche à la décharge... non, ce n'est pas le Connelly que j'ai connu !
Que dire du fait qu'il fasse revenir Cisco ?... pour rien, car il ne joue aucun rôle ! Cela aussi sent le remplissage, le tâtonnement.
Que dire de cette description de Mason ? : "Administratif à l'air intello, il portait des lunettes et avait les cheveux noirs, et la raie à gauche." C'est nul, non ?
Autre point qui m'a un peu irrité: plusieurs fois, des personnages disent prendre un "Uber"... Je n'ai pas souvenir d'avoir déjà lu ça chez Connelly ; peut-être s'est-il rendu compte que cette société est née par là-bas, à San Francisco, ou a-t-il été soudoyé pour... Il conviendrait de porter la menton "Contient des promotions de produits" (ou quelque chose d'équivalent)
Dernier point négatif, l'emploi d'un sabir franco-anglais: "Il semblait donc qu'elle (Elisabeth) ait quitté la ville à bord d'un de ces cars..." Moi, j'ai cru qu'elle avait pris un bus...
Puis il y a l'inévitable ""Je t'aime fort", échangé par Bosch et sa fille, que l'on entend dans tous les films américains "famille" ou "passion" !
Je sais, l'ensemble est plutôt (très) négatif, mais j'étais resté sur "Sur un dernier adieu". Peut-être un titre prémonitoire.
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