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Critique de Mome35


En compilant plusieurs affaires à résoudre ensemble, dont l'une vieille de 30 ans impliquant directement Harry Bosch, Michaël Connelly fait encore de ses lecteurs des heureux. Il est, en effet, difficile de s'échapper de l'univers d'Harry et de son demi-frère Mickaël Haller. L'auteur, comme dans la quasi majorité de ses romans, sait se rendre addictif et ses personnages récurrents empathiques. Tout l'art d'un grand romancier.
Cette fois, Hieronymus Bosch, relégué depuis sa mise à la retraite (qu'il n'accepte guère) dans une geôle du commissariat de San Fernando servant de salle aux Cold Cases, s'occupe de ces affaires non élucidées. Un « travail » (loisir) qui lui sied bien. Seulement et précisément une enquête qu'il avait menée à bien et qui envoyait un criminel dans le couloir de la mort lui rebondit à la figure. Trois décennies après, l'avocat du condamné met en cause la culpabilité de son client et demande une révision du procès. le carton à éléments de preuve scellé depuis la clôture du procès est rouvert et l'ADN d'une autre personne (condamnée également pour viol à l'époque et depuis décédée) est découvert à travers une infime tâche de sperme sur un des vêtements de la victime.
Une autre enquête, l'assassinat d'un pharmacien et de son fils dans leur officine préoccupe au même moment Harry. Il va se charger de tout résoudre en chevalier blanc qu'il est même si l'âge commence vraiment à lui peser sur les épaules. Mais pour Michaël Connelly, il est immortel. Tant mieux pour tous ses lecteurs.

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