AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sylviegeo


Marseille au début du 20e siècle et ici, c'est véritablement la ville qui tient le haut de l'affiche. Une Marseille lumineuse malgré ses côtés plus sombres. Marseille qui se développe, s'industrialise, s'urbanise, qui tasse ses artisans et ses paysans de plus en plus loin. Marseille qui remue, qui bouge, qui grandit , Jean Contrucci nous le décrit bien, c'est senti. C'est aussi un monde de petites frappes, de voyous et de malfrats qui s'installent, de criminalité latente et dans ce titre, de cupide vengeance. Une police qui se modernise aussi, une bourgeoisie qui peine à garder ses manières et ses privilèges. Oui, on sent que tout ce monde, tel qu'on le connaît, est en mutation. Les façons de faire, les politesses, la civilité, manifestations d'un mode de vie en changement. Donc, Baruteau, commissaire principal, aura à faire face à l'enlèvement d'une petite personne de 2 ans. Petit Paul, fils d'un des plus riches entrepreneurs de la ville, est kidnappé en plein jour, presque des bras de sa nourrice. La ville est en émoi, les policiers motivés. le neveu de Baruteau, Raoul Signoret, journaliste, sera bien malgré lui, au coeur de l'enquête. Bravo aux têtes de chapitres qui revêtent un agréable petit air de feuilletons. Une charmante lecture et une captivante promenade dans la Marseille des année 1900.
Commenter  J’apprécie          340



Ont apprécié cette critique (31)voir plus




{* *}