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Critique de Davalian


La résurrection marque le terme de la série INRI. Il met donc fin aux développements des trois albums précédents : le suaire, La liste rouge et le tombeau d'Orient. Comme tout album de fin de cycle, il répond à un certain nombre de questions, donne lieu à plusieurs confrontations, tout en laissant des portes ouvertes pour l'avenir, comme tout album d'une série qui ne cesse de se décliner en séries parallèles…

Autant le reconnaître d'emblée, il n'y a rien de vraiment sensationnel. Les gardiens du sang et les frères premiers s'affrontent au XIIème siècle. Les survivants vont devoir régler leurs comptes avec le tueur à la hache, qui reste déterminé à les exterminer. Enfin non, car étrangement il a décidé de changer d'avis, se contentant d'essayer de récupérer des bagues tout en faisant un maximum de dégâts collatéraux. Cette évolution est assez surprenante tout en restant commode pour la suite ou pour l'évolution psychologique des personnages.

Quelques raccourcis scénaristiques du même type peuvent être décelés ici et là. L'histoire générale semble assez peu avancer. Plusieurs personnages, semblent comme pris d'immobilisme. La place laissée à Montespa est à cet égard révélatrice. Celui-ci (et d'autres) sont clairement laissés en attente pour la suite. le mystère INRI est lui dévoilé, du moins pour être précis, il prend une autre dimension sans évoluer véritablement. Là aussi ce constat est pour le moins troublant. La suite au prochain numéro ?

La partie contemporaine de l'intrigue est cette fois-ci la plus décevante. Elle offre une surprise qui semble pour le moins déplacée et franchement… audacieuse. Aucune révélation, aucune explication ne viennent ici conforter un choix qui frise avec le ridicule. Il faudra donc attendre pour en savoir davantage et bien entendu…. acheter de nouveaux albums.

Les dessins d'INRI restent égaux à eux-mêmes. Ils n'ont pas vraiment évolué au cours de cette tétralogie. Contrairement aux derniers tomes de la série initiale, il n'y a pas eu ici d'effort particulier. La partie contemporaine parait d'ailleurs moins mise en valeur. Cet effet est sans doute dû aux scènes d'action, peu dynamiques.

INRI s'achève donc avec un album décevant qui ne donne guère envie de lire la suite. Il se contente de poursuivre ce qui a été lancé plus tôt et de réserver des révélations pour la suite. Cette pratique peut-elle être encouragée ? La seule nouveauté qui doit ici être notée concerne la mise en page : ce qui est d'habitude en introduction figure ici en conclusion. Tout cela reste bien maigre… La lecture du cycle reste en revanche bien plus intéressante que celle du roman.
Lien : http://lebibliocosme.fr/2017..
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