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Critique de florigny


Paul Graves est un auteur de romans policiers. Il met en scène dans le New-York du XIXème siècle, le combat du Bien contre le Mal, mené par l'inspecteur Slovak, qui traque inlassablement depuis 14 opus le tueur Kessler et son acolyte-homme de main Sykes, qui lui échappent à la fin de chaque aventure.


Allison Davies a hérité du domaine de Riverwood et joue les mécènes en invitant des peintres, romanciers, à venir s'installer chez elle afin qu'ils puissent créer en toute décontraction financière. Elle sollicite Paul Graves, dont elle apprécie les romans, et lui demande de reprendre de nouvelles recherches sur la disparition non élucidée de son amie, Faye Harrison, jeune fille de 16 ans, cinquante ans plus tôt à Riverwood en espérant que son oeil neuf exhumera des indices ayant échappé aux enquêteurs de l'époque ou que certains témoins alors muets accepteront enfin de se confier.


On pense lire un polar, on plonge dans un assemblage de poupées russes qui n'en finissent pas de s'ouvrir sur de nouvelles poupées russes. Paul Graves est marqué à tout jamais par son histoire personnelle. Il ne faut pas longtemps au lecteur pour comprendre qu'il revit ses traumatismes dans une douloureuse catharsis, à travers les personnages de ses livres. Les instruments de la nuit est un roman d'une densité éprouvante. Il est quelquefois difficile de distinguer les éléments romanesques des polars de Paul de la réalité de son enquête. La frontière entre le passé et le présent est également quelquefois difficile à fixer. Une fois de plus, Thomas H. Cook touille et rumine avec un talent fou ses thèmes de prédilection, l'enfance, le poids du passé, la culpabilité, le travail de mémoire et sa capacité illimitée à gommer des événements traumatiques. Un grand plaisir de lecture.
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