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Critique de wellibus2


L'Intégrale dont les dimensions comme le prouvent les documents photographiques sont fort modestes ne compte jamais plus de quinze personnes enfants compris et le plus souvent n'y vivent que quatre ou cinq compagnons

Pour le fondateur de l'Intégrale il agit d'appliquer à la lettre la recommandation d'Armand : " Nous plaçons le paradis sur la terre, parmi nous, c' est maintenant que nous voulons être heureux, jouir de l'existence, vivre et non dans l'au-delà ou au lendemain de la révolution."
Mais cet objectif ne doit pas masquer l'essentiel : l' Intégrale est une toute petite chose

Les auteurs n'ont pas assez souligné le côté modeste de l'entreprise. Leur récit aurait gagné à être davantage inséré dans une perspective plus large s interrogeant sur le devenir de l'utopie dans l'entre-deux- guerres, afin de montrer les éventuelles originalités de l'expérience. Somme toute l'Intégrale ne relève pas de l'histoire sociale et ce récit n'est que celui, attachant et émouvant, de la retraite d'un instituteur qui tente de vivre autrement Coissac use et abuse de l'aide matérielle d'un réseau d'amis et quand la source se tarit il invente un mystérieux mécène dont les revenus ne sont rien d'autre que sa propre retraite d'instituteur.

le mécène dont Charles Fourier attendait chaque jour la venue Coissac l'invente pour être sûr de le rencontrer L'aventure finit dans le faux-semblant l'Intégrale comme simulacre de utopie ?
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