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Citations sur Paul Cézanne (7)

Enfin, c’en était fini des rues tristes, des maisons jaunes à toits plats, des mornes colonnes du Palais de Justice, de la solennelle porte de la Faculté de Droit, et de tout enfin ! À Paris, c’était Zola qui l’attendait, lui, Cézanne ; c’était la peinture, c’était le Musée du Louvre ; c’était son bonheur enfin épanoui, largement, complètement
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Comme le père Cézanne est riche, l’enfant est placé naturellement au collège de la ville, le collège Bourbon, devenu aujourd'hui le lycée Mignet
Ainsi qu’en toutes les villes, mêmes laides et sempiternelles bâtisses, grandes cours vides, nues. Avant tout, il faut attrister les enfants. Cela se produisit non moins naturellement pour Paul Cézanne, qui rencontra là ses premiers amis : Fortuné Marion, qui deviendra professeur à la Faculté des sciences de Marseille, archéologue et géologue et dont Cézanne fera le portrait en 1865 ; Collot, qui fut professeur à la Faculté des Sciences de Dijon ; Numa Coste, publiciste ; Baille, qui deviendra un « Bourgeois» ; et enfin avec quelques autres, Emile Zola dont la mère est grecque, et dont le père, un génois, est chargé de construire près d’Aix le barrage qui portera son nom.
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M. Cézanne, en peignant, plaquait ! » m’avait dit un paysan d’Auvers. Et, en effet, la touche en carrés se différenciait singulièrement du métier épinglé, en hachures, en virgules de Pissaro, de Sisley et de Monet. Pissaro, aussi, était bien parti de Courbet, comme les autres, comme Renoir, comme Sisley; mais, inquiet dès le premier jour, instable comme il le restera sa vie durant, il affectionnait maintenant ces mille petites touches, ce travail de tapisserie au petit point, pour aider à la vibration, au poudroiement de la lumière, à l’exaltation du pigment coloré.
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Son système le contraint à un labeur en quel- que sorte acharné. Ses toiles en apparence les plus simples demandent un nombre considérable, sou- vent énorme de séances. Ses procédés ne lui permettent non plus d’obtenir cette réussite moyenne certaine, à laquelle les autres arrivent. Il abandonnera en route nombre de ses toiles, qui resteront à l’état d’esquisses ou d’ébauches, soit que l’effet recherché n’ait pu être obtenu, soit que les circonstances aient empêché de les mener à terme. Mais alors les œuvres parvenues à la réussite complète laisseront voir cette sorte de puissance, que donne l’accumulation d’un travail serré cependant resté large, procurant l’expression forte et directe.
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Il existait cependant une particularité d’ordre tout à fait supérieur dans ses oeuvres, mais aussi précisément de telle sorte que le public en général, les littérateurs et même le commun des peintres ne peuvent d’abord ni comprendre, ni apprécier, puisque d’abord ils ne peuvent même pas la saisir, c’est la valeur en soi de la matière mise sur la toile, la puissance harmonieuse du coloris.
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Il se logea cette fois Boulevard Saint Michel, reprit ses séances à l’Académie Suisse, et décida qu’il se présenterait au concours d’admission de l’Ecole des Beaux-Arts.
Il fut refusé. Mais il trouva une compensation à cet échec en se liant avec Guillemet, qui, venu à Aix, obtint du père Cézanne que son fils aurait enfin une pension régulière pour qu’il pût désormais être peintre à Paris.
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Au fond, Paul Cézanne s’ennuyait malgré chasse et musique. Il faisait son droit, sans passion. Son père ambitionnait naturellement pour son fils une situation considérable, justement honorée par de séculaires hommages. Une charge de notaire ou d’avoué, par exemple. A Aix, on n’avait d’yeux que pour ces hauts magistrats des affaires. Paul Cézanne se laissait tirailler par son père, qui voulait imposer une situation, et par Zola qui, hanté déjà de gloire littéraire, ne pensait qu’à Paris.
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