>
Critique de Meygisan
La lecture du troisième tome de cette série m'avait pratiquement convaincu de ne pas me procurer ce quatrième et dernier tome. Une occasion se présente tout de même de pouvoir l'acquérir à moindre prix, donc j'en profite, histoire de ne pas rester sur une amertume.
Le quatrième tome présente l'avantage de boucler un récit complet autour du personnage principal qu'est Asphodèle. Sa réticence à pénétrer de nouveau dans le paranormal trouve ici toute l'explication que le lecteur attendait. La finalité n'est pas exceptionnelle et en y regardant de plus près, elle apparaît logique et donc attendue.
Mais Corbeyran propose une seconde lecture de ce récit, tout d'abord en introduisant ce tome avec une réflexion sur le diable et ses différentes représentations à travers les siècles et les religions. Il en livre ensuite sa propre version, qui donne le ton au récit en fait, et sur laquelle repose non seulement l'univers qu'il développe dans cette tétralogie, mais sans doute aussi, qui définit la globalité de son approche de l'univers des Stryges dans toutes les séries qui y sont consacrées.
Cette série permet donc au lecteur attentif d'avoir un regard neuf sur l'univers développé par Corbeyran.
Je ne dirai pas qu'elle apparaît alors comme indispensable, mais elle a le mérite de livrer un nouvel éclaircissement. Chacun(e) se fera sa propre idée.
Je ferai tout de même le reproche global de ne pas avoir pris le temps de poser un peu plus les choses, d'approfondir le personnage d'Asphodèle. Comme je l'ai dit dans une critique d'un tome précédent, le personnage du Stryge prend trop de place au détriment de celle ci. Sa présence est trop importante pour permettre à Asphodèle d'exister par elle même dans tout ce qu'elle représente, même symboliquement par rapport à son patronyme. Quelques tomes supplémentaires n'auraient pas été superflus afin de développer tous les aspects et le potentiel d'un tel personnage.
Le quatrième tome présente l'avantage de boucler un récit complet autour du personnage principal qu'est Asphodèle. Sa réticence à pénétrer de nouveau dans le paranormal trouve ici toute l'explication que le lecteur attendait. La finalité n'est pas exceptionnelle et en y regardant de plus près, elle apparaît logique et donc attendue.
Mais Corbeyran propose une seconde lecture de ce récit, tout d'abord en introduisant ce tome avec une réflexion sur le diable et ses différentes représentations à travers les siècles et les religions. Il en livre ensuite sa propre version, qui donne le ton au récit en fait, et sur laquelle repose non seulement l'univers qu'il développe dans cette tétralogie, mais sans doute aussi, qui définit la globalité de son approche de l'univers des Stryges dans toutes les séries qui y sont consacrées.
Cette série permet donc au lecteur attentif d'avoir un regard neuf sur l'univers développé par Corbeyran.
Je ne dirai pas qu'elle apparaît alors comme indispensable, mais elle a le mérite de livrer un nouvel éclaircissement. Chacun(e) se fera sa propre idée.
Je ferai tout de même le reproche global de ne pas avoir pris le temps de poser un peu plus les choses, d'approfondir le personnage d'Asphodèle. Comme je l'ai dit dans une critique d'un tome précédent, le personnage du Stryge prend trop de place au détriment de celle ci. Sa présence est trop importante pour permettre à Asphodèle d'exister par elle même dans tout ce qu'elle représente, même symboliquement par rapport à son patronyme. Quelques tomes supplémentaires n'auraient pas été superflus afin de développer tous les aspects et le potentiel d'un tel personnage.
