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Critique de beklf
Après avoir lu un tome sur Jones assez frustrant car n'étant pas réellement centré sur elle (voir ma critique), je me méfiais un peu de la lecture de ce tome consacré à Irina. Finalement, à croire que les personnages de méchant-e sont plus inspirants, l'histoire permet réellement d'en savoir plus sur ce qui a amené Irina à passer d'un orphelinat soviétique à son partenariat avec la mangouste aux Etats-Unis. Le scénario reste somme toute classique : une histoire de vengeance avec son lot de rebondissements, d'aveuglements, et de destin moqueur. le tout est bien servi par le dessin de Philippe Berthet, dont le trait a toutefois tendance à adoucir quelque peu la perception que l'on a d'Irina. Cet adoucissement du personnage tient aussi au scénario et donne l'impression d'une vrai différence entre la Irina de cette histoire et la Irina de XIII, redoutable et véritablement mauvaise. Il y a donc une petite frustration au final. L'histoire semble se terminer plusieurs années avant le début de l'histoire principale de XIII, et l'évolution d'Irina entre ces deux moments reste un mystère.
