Autant j'avais été agréablement surpris par le premier tome de cette série parallèle (avec bruit de tiroir-caisse incorporé, façon Money de Pink Floyd), autant je suis douché et dubitatif à la sortie du deuxième tome.
Je ne vais pas tout le temps comparer ce tome au précédent, mais il y avait un gros travail scénaristique autour de la Mangouste, avec une très grande connaissance de la série. Ici, Berthet et
Corbeyran font juste le taf avec une histoire passe-partout, assez simple, voire simpliste. Si la lecture du tome consacré à la Mangouste pouvait conduire à relire certains tomes de la série XIII avec un regard différent, ce n'est pas le cas avec Irina.
Le dessin de Berthet est moins léché que celui de Vance, ou de
Ralph Meyer, mais il fait le job. C'est vraiment au niveau du scénario que le bât blesse. Histoire linéaire, propos simple, grosses ficelles lues des quantités de fois, cela ne m'a pas spécialement convaincu de la part de deux auteurs que j'apprécie.