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Critique de tzadikheit


Aujourd'hui, le mot corps commence à nous lasser, car le corps sans coeur n'a finalement pas beaucoup d'intérêt, de nos jours comme autrefois. Puis dans ce genre de collectif (joliment fait, genre de beau livre!, c'est du moins à conserver dans la bibliothèque de tous les appartements bourgeois parisiens, pour le montrer!), où on sent la promiscuité d'un groupe de dizaines de chercheurs qui semblent se côtoyer depuis longtemps, on voit souvent le même phénomène: c'est que la thématique partagée (ici, le corps), et la façon de la relever dans les discours, finissent par se donner une impression de fétichisme. J'imagine que tous ces chercheurs-là, comme les trois directeurs, ont fait fortune avec leur insertion dans l'école de l'histoire matérielle, et depuis, ils se définissent uniquement par rapport à cela. Par ailleurs, j'ai visionné à l'occasion une vidéo d'entretien philosophique de Georges Vigarello. Son discours excessivement matérialiste, à la limite hédoniste, m'a un peu outré. Mais pour parler comme ça, il faut qu'il joue un jeu. Oui, le triste sort universitaire qui enferme à vie les fonctionnaires de la discipline qu'on appelle par euphémisme chercheurs dans une thématique où un jour ils s'étaient trouvés, c'est l'impression que ce livre m'a faite. Mais l'ensemble est lisible, c'est bon, encore une fois, à garder dans une maison bourgeoise. Cela ne blesse ni agace ni ne choque personne...
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