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Critique de Nicolas9
Médecin à la retraite issu d'une famille de célèbres musiciens du canton de Fribourg en Suisse, François Corboz est un (trop) bon vivant. A en croire son psychologue qui a préfacé ses « rêveries et confessions d'un pèlerin solitaire » il boit beaucoup.
Alors, afin de se remettre la tête à l'endroit, il décide en juillet 2016 de parcourir à pied le Camino entre Burgos (Castille) et Saint-Jacques-de-Compostelle (460 km). Pas sportif et peu entraîné, il sait que la partie est loin d'être gagnée.
Et, alors qu'il entame son périple sous le soleil implacable de la Meseta, de longues plages de sa vie remontent peu à peu : ses premiers grands voyages à travers l'Europe et surtout... les femmes qu'il a aimées !
Puis, vient le vide intérieur qui lui permet de partager les « fabuleux paysages » qu'il décrit avec une belle plume. Mais, hélas! la trêve n'est que passagère. A la suite d'un songe où un ange lui rappelle la principale raison de sa présence sur le chemin, il se remet à cogiter sa relation avec la dive bouteille, mais probablement pas dans le sens où ses proches l'espéraient : « Je n'ai aucun stigmate d'alcoolisme ! Je ne bois pas la journée, seulement le soir. le vin rouge et les p'tits verres, c'est ma compagnie. Et je suis bien avec elle. Elle ne me contredit pas. Je rêve, je suis joyeux. Jamais une ébriété pleureuse, jamais une ivresse rogneuse. Je rêve. Alors, mon ange, laisse-moi suivre mon chemin de petit bonhomme, qui ne fait de mal à personne, même si ce chemin ne mène pas à Rome. »
Heureusement, les jolies francophones qu'il rencontre égaient ses dures journées et lui redonnent de l'élan, même s'il avoue en toute franchise effectuer quelques trajets en auto-stop ou en taxi... le bonhomme est si sympathique qu'on n'a aucune envie de lui jeter la pierre !
Alors, afin de se remettre la tête à l'endroit, il décide en juillet 2016 de parcourir à pied le Camino entre Burgos (Castille) et Saint-Jacques-de-Compostelle (460 km). Pas sportif et peu entraîné, il sait que la partie est loin d'être gagnée.
Et, alors qu'il entame son périple sous le soleil implacable de la Meseta, de longues plages de sa vie remontent peu à peu : ses premiers grands voyages à travers l'Europe et surtout... les femmes qu'il a aimées !
Puis, vient le vide intérieur qui lui permet de partager les « fabuleux paysages » qu'il décrit avec une belle plume. Mais, hélas! la trêve n'est que passagère. A la suite d'un songe où un ange lui rappelle la principale raison de sa présence sur le chemin, il se remet à cogiter sa relation avec la dive bouteille, mais probablement pas dans le sens où ses proches l'espéraient : « Je n'ai aucun stigmate d'alcoolisme ! Je ne bois pas la journée, seulement le soir. le vin rouge et les p'tits verres, c'est ma compagnie. Et je suis bien avec elle. Elle ne me contredit pas. Je rêve, je suis joyeux. Jamais une ébriété pleureuse, jamais une ivresse rogneuse. Je rêve. Alors, mon ange, laisse-moi suivre mon chemin de petit bonhomme, qui ne fait de mal à personne, même si ce chemin ne mène pas à Rome. »
Heureusement, les jolies francophones qu'il rencontre égaient ses dures journées et lui redonnent de l'élan, même s'il avoue en toute franchise effectuer quelques trajets en auto-stop ou en taxi... le bonhomme est si sympathique qu'on n'a aucune envie de lui jeter la pierre !
