>
Critique de franksinatra
Médecin, guérillero, écrivain, poète, ambassadeur, ministre, personnage de légende au charisme fascinant, immense humaniste et révolutionnaire dans l'âme, ce qui représente pour lui l'échelon le plus élevé de l'espèce humaine, El Che est raconté dans une biographie apologique très bien documentée et qui est agréable à lire lorsqu'elle traite de son enfance, son adolescence, son engagement dans la Sierra Maestra jusqu'à la victoire de la révolution et son développement dans le pays mais moins claire, moins fouillée et plus confuse lorsqu'elle aborde les expéditions de 1965 au Congo ou en 1967 en Bolivie où il est assassiné le 9 octobre. Comme si elle se mettait au diapason d'un homme qui aurait choisi d'en finir même s'il est resté jusqu'au bout fidèle à ses convictions. Hasta la victoria, siempre ou Patria o Muerte, son souvenir reste indissoluble de la révolution cubaine ; il suffit de faire un tour dans la Havane encore aujourd'hui pour se rendre compte de l'importance de ce héros, qui présente un côté romantique que n'a pas forcément Castro, dans le coeur de la population.
