AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de MarianneL


Avec Berengère Cournut, on navigue dans le bizarre, entre la fable surréaliste et le conte, toujours à mi-chemin entre enfant et adulte, ici dans l'histoire d'une famille très étrange. Mais ne le sont-elles pas toutes, étranges ?

Dans cette famille aux parents disparus, les deux frères, l'aîné et l'écorcobaliseur à la tête vide, étaient proches et rivaux, reliés grâce à leur soeur inventive et curieuse, voulant toujours percer les secrets les plus obscurs. Recueillis par un couple plutôt rock'n roll, la fratrie faisait bloc, inventeurs ambitieux d'appareils inouïs, machine à sonder les vides, perforateur de carapaces…

La soeur était partie découvrir le monde ; pendant ce temps, l'écorcobaliseur a été vu, portant la tête ensanglantée de son frère. La famille, système en équilibre, semble avoir basculé. Et la soeur de retour de voyage est exposée aux on-dit, au magma hostile et indécent des rumeurs de la foule. Elle part sur les traces de ses frères, avec son appareil à sonder les vides, pour localiser le vide du crâne de son frère, l'écorcobaliseur. Ne le trouvant pas, faisant route sur les traces d'une dépression familiale, elle est au fond du trou. Errance entre terre et mer, en quête d'un nouveau point d'équilibre, les souvenirs affluent en une percée nostalgique, tandis qu'elle apprivoise la distance nouvelle d'avec sa fratrie maintenant éparpillée.

Berengère Cournut a une voix singulière mais qui semble ici ne s'être pas tout à fait posée, dans un récit qui a l'air de toujours chercher sa propre voie.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}