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Critique de Gwen21


Mon Dieu, par où commencer !

Que dire, en vérité, d'un livre qui vous tient éveillée toute la nuit et d'un héros, Richard Sharpe, qui, tel un amant infatigable, va faire l'amour à votre imagination sans relâche, pendant des heures, et vous laisser totalement épuisée, heureuse et reconnaissante pour les moments intenses qu'il vient de vous faire vivre ?

Vous pensez peut-être que j'exagère, que j'en fais beaucoup ? A peine.
Car je suis tombée littéralement amoureuse du capitaine Sharpe et ce en quelques instants seulement. D'ailleurs, j'avoue n'être absolument pas pressée de m'en désamouracher.

Mais qui est donc le capitaine Sharpe ? Et bien, imaginez un excellent compromis entre William Wallace et Indiana Jones, ça y est, vous le visualisez ? Imaginez ensuite que ce soldat endurci de 32 ans a déjà seize ans de service derrière lui dans les armées de Sa Majesté le roi d'Angleterre et que présentement, à savoir en 1809, il est très occupé à repousser les forces impériales que Napoléon a envoyées en Espagne pour conforter son frère Joseph sur le trône hispanique qu'il lui a tout récemment octroyé. Imaginez un homme aussi compétent qu'ambitieux, un homme qui malgré la violence de son existence et une naissance obscure très éloignée des cercles de gentlemen, s'est construit son propre code de l'honneur au gré des affrontements et a su s'attacher l'estime et la confiance de sa compagnie jusqu'à l'abnégation, un homme qui ne recule devant aucune audace au combat (ni auprès des femmes) et nourrit la légitime espérance de voir son dévouement au duc de Wellington, le célèbre général en chef de l'armée britannique, récompensé par une glorieuse ascension sociale. Voilà, vous commencez à découvrir qui est Richard Sharpe.

Scènes de bataille flamboyantes, développement des stratégies politiques et militaires des belligérants, récits de la vie quotidienne des soldats, exaltation sans cliché (si, si, c'est possible, Richard Sharpe n'est pas un parangon de vertu, il fait aussi des choses pas très jolies) de l'esprit de cohésion d'un régiment, descriptions saisissantes des horreurs des champs de bataille, plongée en profondeur dans les méandres structurels complexes d'une des plus puissantes armées d'Europe où les intérêts personnels le disputent souvent au sentiment national... Il y a tout cela et bien plus entre les pages de ce magnifique roman d'aventures !

Après ma nuit blanche de lecture passionnée, happée par l'écriture efficace et très accessible de Bernard Cornwell, je me suis jetée sur Youtube pour visionner l'adaptation TV en VO, une série de seize épisodes ovationnée par le public britannique et qui a assuré une bonne part de sa notoriété à Sean Bean, parfait en tête d'affiche. Ma conquête était achevée...

En synthèse, vous comprendrez qu'après une nuit en compagnie de Richard Sharpe et un 15 août en compagnie de Sean Bean, je suis devenue une totale addicted ! Les autres tomes de ses aventures sont gentiment en train de rejoindre ma PAL, en VO ou en VF car, malheureusement, l'éditeur Nimrod n'a pour l'instant fait traduire que 6 opus sur les 24 existants.
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