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Critique de Davalian


Rédemption est le titre qui convient à un scénario qui s'achève enfin. François Corteggiani, connu pourtant connu pour de nombreuses réussites, n'apparait pas au mieux de sa forme ici. La seule surprise véritable du scénario concerne un certain général Sheridan. Son évolution est surprenante et peine à convaincre. Pourquoi avoir osé ce choix dans le tome précédent pour le réduire à néant aussi rapidement ? Après quelques explications triviales, le lecteur peut légitimement se sentir dupé.
L'idée est sans doute de faire croire (et de faire continuer à croire) que Blueberry va se retrouver entre deux feux sans pouvoir faire confiance à son nouvel ami (qui évolue tout aussi étrangement). Envers et contre tous… Sauf que ce n'est pas le cas. L'histoire est prévisible, convenue, sans véritable intérêt. L'apparition d'un nouveau personnage, détonne. La surprise reste agréable (merci aux dessins). Mais elle se dissipe bien vite, des sommets sont atteints : la scène sous la lune ou des adieux déchirants se complaisent dans une mièvrerie de pseudo romantisme éculé et totalement superfétatoire. La nouvelle évasion de notre protagoniste est à l'image de ce tome dix-neuf : commode, insipide.
Utiliser la religion, les dangers du sectarisme, la chasse aux sorcières dans l'Ouest, sur fond de Guerre de Sécession était une idée sans doute destinée à apporter un peu de saveur à cette histoire qui aurait pu amplement être traitée en un tome unique. Les dernières planches semblent annoncer une époque nouvelle. S'achemine-t-on vers un retour aux sources ? L'espoir est permis.
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