La folie était exaltée, une folie hors du monde des hommes. D’ailleurs ces deux frères-là sont oiseaux de proie chez Sophocle. L’aurore donne des coups de mors. Après la querelle des mots, dit Sophocle, Polynice s’est mis à voler en poussant des cris aigus. L’aigle et le dragon. Celui qui portait le feu est foudroyé.
Contrairement à d’autres déportés Louise Michel aide les insurgés canaques. Je recommence. Les morts s’accumulent. On a cru jusqu’à en mourir. On a perdu et on n’est même pas mort. La révolution sociale pour laquelle on pouvait tout n’a pas eu lieu. Que fait-on des luttes perdues
Des silhouettes se profilaient derrière le roi Lear (qui continuait à hurler, c’est ce que j’entendais), toutes venaient se présenter : je suis fou, fool, bientôt dément, mad, de l’un à l’autre il n’y a pas un pas, je suis caché ou déguisé, nu, mon parler est franc, l’humour désespéré ou absurde ou qui vise sous les détours les choses sexuelles dont il est question dès qu’il s’agit de tenter d’être, dont il est question encore quand pareil à la bête ou au mendiant aux bras épinglés d’échardes de clous et de brindilles de romarin on erre.
Puis, on le comprend à la fin du discours de Vénus, dire et montrer engagent à faire. Le discours est à l’impératif : où que te conduise le chemin, avance, poursuis
Si on fait le parallèle entre la proximité suggérée entre Vénus la déesse et Didon la reine et d’autre part Énée dont le désir d’ailleurs et de royaume va se tourner vers celle qui est l’exemple de cette conquête-là, si on pense au déguisement adopté par la déesse, propre à séduire les deux hommes de la forêt, un rapprochement incestueux est suggéré entre mère et fils
Ce qu’énonce Etéocle est une réponse claire à son frère : le logos peut tout. La vérité est complexe, ou plutôt la réalité n’est pas une, ou encore dans le réel ne gît aucune égalité, aucune semblance. Seuls les mots sont à partager de manière équitable. Seuls les signifiants sont communs.