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Critique de Marie-Nel
Sincèrement, c'est une belle découverte, je ne connaissais pas encore l'auteur, cela fait un petit moment que je vois ce roman circuler sur les réseaux sociaux, et, après lecture, je comprends mieux son succès.
Eric Costa embarque le lecteur dans l'aventure dès le début de l'histoire, ça ne traine pas, et le rythme de lecture va rester ainsi soutenu tout le long de la lecture, pas un moment de répit, j'ai beaucoup aimé cette façon de faire. Il y a peu de chapitres, mais les coupures en multiples paragraphes à l'intérieur de ceux-ci rendent la lecture addictive. L'histoire aussi bien sûr.
On fait donc la connaissance de Ameyal, le personnage principal. Elle est la fille d'un chef dont la tribu va être attaquée par les Aztèques. Elle va être vendue comme esclave dans le harem du grand maître. Elle sera dans la catégorie des esclaves dits « d'extérieur », ceux qui font le sale boulot dehors, qui nettoient, écrasent les graines, etc.. Les autres esclaves qui s'occupent des concubines et des femmes du Maître sont dits « d'intérieur ».
Ameyal va se montrer rebelle dès le début, dès sa prise d'otage, elle ne se laisse pas faire, elle a beaucoup de caractère, et si elle plie, c'est qu'elle ne peut pas faire autrement. Lorsqu'elle se retrouve dans le harem, elle n'a qu'une envie s'échapper, lorsqu'elle se rend compte que c'est difficile, elle essaie de « grimper les échelons » et voudrait travailler dans de meilleures conditions.
Bien sûr, dans ce milieu exclusivement féminin, beaucoup de rivalités entrent en jeu, on assiste à de nombreux complots, Ameyal en fait les frais et ne sait pas toujours à qui elle doit faire confiance. C'est une battante, qui ose, malgré les punitions elle a toujours du répondant et elle fait tout pour essayer de s'en sortir. C'est un personnage très intéressant à suivre et à voir évoluer.
Derrière toute cette histoire trépidante et pleine de rebondissements, il faut souligner le travail qu'a dû faire l'auteur, Eric Costa. Les Aztèques sont un peuple encore assez méconnu, l'auteur a su retranscrire leurs us et coutumes, leurs façons de vivre, leurs caractères. Il a également beaucoup travaillé sur les noms des différents personnages, tous ayant une certaine signification, il nous donne les explications de chacun à la fin du roman. L'auteur nous fournit aussi ses sources et c'est en les voyant que l'on se dit qu'il a su faire de cet écrit un roman abouti, extrêmement réel. Je l'en félicite, cela rend la lecture encore plus passionnante.
J'ai passé un très bon moment en compagnie d'Ameyal et de son monde, le final est à l'image du reste, très mouvementé, et l'auteur nous laisse sur une dernière phrase qui promet un second tome encore riche en péripéties.
Un grand merci à Eric Costa pour ce très beau voyage dans ces lointaines contrées en compagnie de personnages forts et émouvants.
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
Eric Costa embarque le lecteur dans l'aventure dès le début de l'histoire, ça ne traine pas, et le rythme de lecture va rester ainsi soutenu tout le long de la lecture, pas un moment de répit, j'ai beaucoup aimé cette façon de faire. Il y a peu de chapitres, mais les coupures en multiples paragraphes à l'intérieur de ceux-ci rendent la lecture addictive. L'histoire aussi bien sûr.
On fait donc la connaissance de Ameyal, le personnage principal. Elle est la fille d'un chef dont la tribu va être attaquée par les Aztèques. Elle va être vendue comme esclave dans le harem du grand maître. Elle sera dans la catégorie des esclaves dits « d'extérieur », ceux qui font le sale boulot dehors, qui nettoient, écrasent les graines, etc.. Les autres esclaves qui s'occupent des concubines et des femmes du Maître sont dits « d'intérieur ».
Ameyal va se montrer rebelle dès le début, dès sa prise d'otage, elle ne se laisse pas faire, elle a beaucoup de caractère, et si elle plie, c'est qu'elle ne peut pas faire autrement. Lorsqu'elle se retrouve dans le harem, elle n'a qu'une envie s'échapper, lorsqu'elle se rend compte que c'est difficile, elle essaie de « grimper les échelons » et voudrait travailler dans de meilleures conditions.
Bien sûr, dans ce milieu exclusivement féminin, beaucoup de rivalités entrent en jeu, on assiste à de nombreux complots, Ameyal en fait les frais et ne sait pas toujours à qui elle doit faire confiance. C'est une battante, qui ose, malgré les punitions elle a toujours du répondant et elle fait tout pour essayer de s'en sortir. C'est un personnage très intéressant à suivre et à voir évoluer.
Derrière toute cette histoire trépidante et pleine de rebondissements, il faut souligner le travail qu'a dû faire l'auteur, Eric Costa. Les Aztèques sont un peuple encore assez méconnu, l'auteur a su retranscrire leurs us et coutumes, leurs façons de vivre, leurs caractères. Il a également beaucoup travaillé sur les noms des différents personnages, tous ayant une certaine signification, il nous donne les explications de chacun à la fin du roman. L'auteur nous fournit aussi ses sources et c'est en les voyant que l'on se dit qu'il a su faire de cet écrit un roman abouti, extrêmement réel. Je l'en félicite, cela rend la lecture encore plus passionnante.
J'ai passé un très bon moment en compagnie d'Ameyal et de son monde, le final est à l'image du reste, très mouvementé, et l'auteur nous laisse sur une dernière phrase qui promet un second tome encore riche en péripéties.
Un grand merci à Eric Costa pour ce très beau voyage dans ces lointaines contrées en compagnie de personnages forts et émouvants.
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
