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Critique de Diabolau


— Tu es devenu quelqu'un de très important dans la cité, Tchen-Qîn !
— Oui, le Khan Kubilaï m'a élevé au rang d'officier supérieur et commandant en chef de sa garde personnelle...
Voilà une accroche qui a le mérite de rappeler où nous en sommes, tout en montrant le naturel des dialogues, puisqu'il s'agit d'une conversation entre Tchen-Qîn et Kaï, qui ne se sont plus quittés depuis plusieurs tomes.
C'est un peu comme si j'avais une conversation avec mon fils, que nous appellerons par convention Raymond.
— Tu es quelqu'un d'important pour moi, diabolo44 !
— Oui Raymond, en effet, je suis ton père.
Rien de bien nouveau sous le soleil de Cambaluc, donc, c'est toujours aussi mauvais.
Ahmed avait décidé à la fin du tome précédent de ne plus s'en prendre à Tchen-Qîn et de laisser Tête Noire seul avec sa vendetta, mais il a entre-temps (très nettement) changé d'avis, et l'on ne saura pas pourquoi.
Le chevalier occidental envoyé pour tuer Tchen-Qîn dans un duel d'honneur en simulant l'affront, on ne comprend pas bien où se trouve l'affront. Représentation des combats : nulle, comme d'hab.
On nous refait le coup des délires oniriques avec Tchen-Qîn qui parle (pour ne rien dire, ou pour raconter à nouveau des trucs qui se sont passés il y a 8 tomes) à son ombre pendant pas moins de 10 pages quand même, sur 48 que comprend l'album, et là on se dit : fallait occuper l'espace.
Kaï a ajouté une nouvelle phrase à son arsenal, ce qui fait doubler son répertoire. Maintenant, en plus de dire "cette diablesse de Pimiko Zu te perdra, tu devrais la tuer", il regrette aussi les attributs masculins qu'il s'est coupé de façon un peu cavalière – c'est le moins qu'on puisse dire – au tome précédent.
Pimiko et Mara ont de nouveau changé de tronche, plutôt en mieux. Disons que Pimiko ressemble à nouveau à une femme, ce qui est déjà bien. Par contre, maintenant, elles sont toutes les deux identiques. Bon, on ne peut pas tout avoir. le fond du problème, je pense, c'est que Gioux ne sait pas dessiner les visages asiatiques. le personnage de Marco Polo, par exemple, un blanc occidental, est lui parfaitement reconnaissable et ne change jamais d'un album à l'autre, voire d'une page à l'autre.
Bref, tout cela fleure bon l'amateurisme, de même d'ailleurs que le scénario, toujours aussi indigent.
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