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Critique de Diabolau


Trop fatigué pour réfléchir, Tchen-Qîn décide de suivre Kaï, qui lui-même n'a jamais été très malin et le sait, alors il se met sous les ordres de Marco Polo. Voilà. On va t'obéir parce qu'on est trop fatigués pour prendre nos propres décisions. Tu as tué toute ma famille ? Bof, pas grave, ce sont des choses qui arrivent.
Décidément, la logique de cette série, si tant est qu'il y en ait une, m'échappe.
Au tome précédent, on avait eu la brève impression que Pimiko Zu avait recouvré âme humaine... Erreur ! En fait, elle était une fois de plus à l'oeuvre dans le massacre de Mara et Kamé. Et finalement, d'un coup, zou, Kaï se décide à lui couper la tête (on peut pas appeler ça un spoil, ça figure en couverture). Pas pour lui faire payer toutes ses infamies, non. Juste parce que Môssieu est vexé qu'elle ne veuille pas se battre avec lui. Et on apprend derrière que Qîn aurait préféré se faire tuer plutôt que de se battre car il l'aimait toujours.
Bon sang, mais cet homme-là est-il humain ?
La suite n'est que le récit du Livre des Merveilles de Marco Polo, en Birmanie puis en Corée, avec des passages en accéléré qui font un peu livre d'histoire en BD. Tchen-Qîn devient un vulgaire prétexte à suivre l'histoire des dernières années de Marco Polo au service de Kubilaï Khan. Sa dernière lubie : découvrir le paradis terrestre. Pourtant, pour le lecteur, on reste plus près de l'enfer.
Le dessin s'améliore encore un peu, mais pas de quoi non plus crier au génie, tant s'en faut.
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