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Critique de BazaR


BazaR
15 septembre 2019
Changement complet d'atmosphère cette fois, et pour le meilleur.

Ariane ne traine pas dans les zones de Nouvelle-France gouvernées par les Français. On la retrouve rapidement voyageant avec les Iroquois. C'est le choc des cultures. Des jésuites se chargent d'expliquer le point de vue français.
Fascinant de voir évoluer cette confédération de tribus, ces mohawks, algonquins, hurons et iroquois à la structure sociale moins simple qu'on pourrait le penser. Entre paix et guerre, elle applique les mêmes recettes que l'Europe, et probablement que toute l'humanité. le passage le plus marquant est la torture subie par un indien prisonnier des iroquois, appliquée par l'ensemble de la tribu, surtout les femmes, et tout à fait acceptée par le prisonnier qui prouve ainsi sa valeur. Comme d'habitude, Cothias ne fait pas dans la dentelle.
Quelle est la part de réalité historique là-dedans ? J'ai des doutes vu les erreurs trouvées dans le premier épisode. Certaines critiques vues sur internet massacrent la série sur ce plan là. Attention donc, à ne pas prendre tout a pour argent comptant.

Chez les iroquois, l'homme domine la femme de la tête et des épaules. Avec Ariane, ils sont mal tombés. Pas facile pour elle, cependant, d'empêcher un indien de s'offrir ses trésors. le fait de s'intituler fille de l'Oiseau-Tonnerre, ce père ancien qu'elle espère retrouver, la protège... un certain temps. Mais son père a « mal vieilli » depuis le temps de Masquerouge. Il est plus fanatique anti-français, anti-occidentaux, que jamais.

J'ai été surpris de découvrir ici une héroïne d'une autre série de Cothias, Coeur-brûlé. J'avais entendu dire que Cothias avait créé tout un univers incluant de nombreuses séries mais c'est la première fois que je le vois concrètement.

Malgré les doutes sur la véracité historique, ce récit m'a enthousiasmé. La suite devrait nous porter plus loin dans les terres indiennes.
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