Changement complet d'atmosphère cette fois, et pour le meilleur.
Ariane ne traine pas dans les zones de Nouvelle-France gouvernées par les Français. On la retrouve rapidement voyageant avec les Iroquois. C'est le choc des cultures. Des jésuites se chargent d'expliquer le point de vue français.
Fascinant de voir évoluer cette confédération de tribus, ces mohawks, algonquins, hurons et iroquois à la structure sociale moins simple qu'on pourrait le penser. Entre paix et guerre, elle applique les mêmes recettes que l'Europe, et probablement que toute l'humanité. le passage le plus marquant est la torture subie par un indien prisonnier des iroquois, appliquée par l'ensemble de la tribu, surtout les femmes, et tout à fait acceptée par le prisonnier qui prouve ainsi sa valeur. Comme d'habitude, Cothias ne fait pas dans la dentelle.
Quelle est la part de réalité historique là-dedans ? J'ai des doutes vu les erreurs trouvées dans le premier épisode. Certaines critiques vues sur internet massacrent la série sur ce plan là. Attention donc, à ne pas prendre tout a pour argent comptant.
Chez les iroquois, l'homme domine la femme de la tête et des épaules. Avec Ariane, ils sont mal tombés. Pas facile pour elle, cependant, d'empêcher un indien de s'offrir ses trésors. le fait de s'intituler fille de l'Oiseau-Tonnerre, ce père ancien qu'elle espère retrouver, la protège... un certain temps. Mais son père a « mal vieilli » depuis le temps de Masquerouge. Il est plus fanatique anti-français, anti-occidentaux, que jamais.
J'ai été surpris de découvrir ici une héroïne d'une autre série de Cothias, Coeur-brûlé. J'avais entendu dire que Cothias avait créé tout un univers incluant de nombreuses séries mais c'est la première fois que je le vois concrètement.
Malgré les doutes sur la véracité historique, ce récit m'a enthousiasmé. La suite devrait nous porter plus loin dans les terres indiennes.
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Après leur traversée de l'Atlantique, la baronne Ariane de Troïl et celui qui se veut être son protecteur, Taillefer, arrivent au Canada, accompagnés naturellement de tous ceux qui voyageaient à bord du navire et notamment des membres du clergé. Nous sommes alors en 1626.
A leur arrivée, ils sont tous accueillis avec courtoisie (du moins, au départ) par les différentes tribus indiennes qui, pour tout vous dire, sont loin d'être en très bons termes.
Cependant, elles font du troc avec les hommes blancs et c'est ainsi que le peuple des Iroquois se propose de racheter la femme blanche, Ariane. Cette dernière, apprenant que son père se trouve peut-être au sein de leur tribu, n'étant plus connu sous le nom de chevalier de Condor mais sous celui de "L'oiseau-tonnerre", refuse d'être vendue comme une vulgaire marchandise mais accepte de les accompagner pour tenter de retrouver son géniteur.
L'arrivée à Onontawé, le village des Iroquois ne sera pas une partie de plaisir car ici, la vie des femmes est loin de celle qu'a connu Ariane jusqu'à présent mais se rapproche tout de même assez de celle qu'elle a connu lorsqu'elle était à l'hospice (voir ma critique du tome 1). Les femmes, c'est-à-dire les squaws, sont en quelque sorte uniquement bonnes à faire à manger et à être à la disposition des hommes ! C'en est bien sûr trop pour Ariane qui ne l'entend pas de cette façon mais que peut bien faire une femme dans une tribu ou les femmes n'ont pas droit à la parole face aux hommes ? Y retrouvera-t-elle son père et la reconnaîtra-t-il ?
Un deuxième tome tout aussi intriguant, très bien travaillé graphiquement mais parfois assez complexe à comprendre en ce qui concerne les relations qui existent entre les cinq tribus indiennes. Très prometteur pour le troisième tome. A découvrir !
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L'histoire de ce 2ème volet de « Plume aux vents » prend pour cadre l'Amérique du Nord et ce changement de décor s'avère très agréable et permet de renouveler le récit.
Si j'avoue ne toujours pas vraiment reconnaitre en l'héroïne de « plume aux vents » la Ariane des « 7 vies de l'épervier », elle s'en rapproche déjà un peu plus que dans le 1er tome. En effet, elle fait montre d'un caractère bien trempé.
J'ai beaucoup aimé l'immersion dans les nations iroquoises. Je ne suis pas certaine que tous les éléments soient exacts, il me semble, d'après mes vieux souvenirs de lectures sur le sujet des amérindiens, que les iroquois étaient plutôt une société matriarcale.
Ces erreurs, qu'elles soient volontaires ou non, ne me dérangent pas. S'arranger un peu avec la réalité permet aux auteurs de proposer un très bon récit d'aventure qui a une petite touche « à l'ancienne » qui lui ajoute un charme supplémentaire.
Même si pour le moment cette série est franchement en dessous des « 7 vies de l'épervier » je prends grand plaisir à la lire.
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Ariane est arrivée à Quebec et elle apprend que son père serait chez les iroquois. Elle n'hésite donc pas une seconde, malgré les risques, de se rendre dans cette tribu où elle n'est mas spécialement la bienvenue...
Premier contact entre Ariane, baronne de Troïl, et les nations indigènes. Et l'on peut dire que ce sont deux mondes différents mais la jeune femme, malgré sa folie sous-jacente, est toujours aussi éprise de liberté et volontaire. Mais les retrouvailles avec son père ne seront pas celles espérées...
Une histoire de famille sympathique dans un nouveau-monde qui voit les conflits entre anglais et français s'amplifier avec les nations indiennes au milieu.
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L'entrée en matière de ce tome est assez déconcertante, alors que l'on pense retrouver Ariane à son arrivée dans le Nouveau Monde, nous sommes au contraire directement plongés des tractations à son sujets entre deux Indiens. On comprend de suite que l'équilibre mental de notre héroïne a de nouveau été perturbé et s'en suit un long flash back qui nous retrace les premiers moments de la Baronne de Toïl en terres iroquoises.
L'histoire est toujours très bonne et agréable à suivre même si ce petit effet de style (histoire-flash back- histoire) me semble un peu inutile.
J'ai une affection particulière pour ce tome dans lequel on croise pour la première fois le personnage de Beau-Ténébreux, un des personnages les plus intéressants de cette série.
Dessin impeccable, comme toujours.
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Ariane est sur les traces de son père qu'elle est partie rejoindre dans le Nouveau Monde. Elle a maille à partir avec les Indiens. J'ai moins aimé ce tome que le précédent mais cela reste une lecture agréable. J'ai beaucoup aimé les dessins.
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En 1626, Ariane de Troïl débarque à Québec pour tenter de retrouver son père. Elle se retrouve chez les Mohawk où elle pourra le croiser mais sera également confrontée au désir des hommes et au conflit Indiens-Européens.
Ariane change donc de continent et devient Plume au vent. Ce début s'annonce prometteur. On attend la suite.
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