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Critique de lagier
Un joli roman qui nous fait découvrir la vie au pôle (dans les années 30 j'imagine, au vu de la bibliographie citée par l'auteure). J'ai trouvé ce texte très poétique et très féminin puisque les femmes sont les personnages clé de ce roman. Il est très intéressant de voir la façon qu'on les Inuit de réagir aux situations, avec un détachement que peut résumer ce mot page 167 : Ajurnamat ! : « c'est comme ça ». La vie est rude dans ce pays, le poids des traditions très forts et j'ai vraiment apprécié de découvrir les coutumes de peuples si lointain. On voit finalement qu'aussi loin que l'on puisse remonter, aussi loin que l'on puisse aller… l'humain est toujours prisonnier d'un tas de croyances. Je ne sais pas dire si cela l'aide à vivre en posant un cadre autour de lui, ou si au contraire, cela le condamne à ne jamais accéder à la vraie liberté.
Lorsque le chamane intervient pour invoquer des divinités alors qu'une jeune fille est mourante… et que celle-ci guéri, j'aurais tendance à croire qu'il y eu là un bon coup de chance plutôt qu'une intervention divine.
Ca c'est mon petit côté athée.
Néanmoins j'ai de l'admiration pour ces peuples qui ont vécu dans des conditions si dures et ce roman décrit un quotidien qui force le respect.
J'ai apprécié aussi les quelques mots de la fin, qui replace les Inuit dans le contexte d'aujourd'hui, et qui me font « rougir de honte » d'avoir écrit ce que j'ai écrit plus haut sur les chamanes : je cite : "des hommes blancs aux sourcils épais sont venus jusqu'à notre territoire… ils ont changé les habitudes et les jugements de nos enfants… on m'a raconté comme ils étaient certains de ce qui est bon pour nous… ils ont fait passer les chamanes pour des menteurs et ils nous ont donné honte d'avoir cru si longtemps à leur histoire…"
J'ai honte car en effet : qui sommes-nous pour juger du mode de vie ?
Bon je l'avoue… j'ai écrit le petit couplet sur les chamanes, car je pense que comme dans toutes personnes qui prend l'ascendant sur les autres, il devait y avoir au milieu des abuseurs, uniquement désireux d'avoir le pouvoir. Mais respect pour l'art de vivre de ces peuples, dans des conditions aussi difficiles.
En complément à cette belle histoire, l'alternance des chants entre les chapitres amène une autre vision… en effet, pour résoudre certains conflits, il est parfois proposé de se chanter les mots… joli façon de régler ses comptes !
Une bonne lecture !!
Lorsque le chamane intervient pour invoquer des divinités alors qu'une jeune fille est mourante… et que celle-ci guéri, j'aurais tendance à croire qu'il y eu là un bon coup de chance plutôt qu'une intervention divine.
Ca c'est mon petit côté athée.
Néanmoins j'ai de l'admiration pour ces peuples qui ont vécu dans des conditions si dures et ce roman décrit un quotidien qui force le respect.
J'ai apprécié aussi les quelques mots de la fin, qui replace les Inuit dans le contexte d'aujourd'hui, et qui me font « rougir de honte » d'avoir écrit ce que j'ai écrit plus haut sur les chamanes : je cite : "des hommes blancs aux sourcils épais sont venus jusqu'à notre territoire… ils ont changé les habitudes et les jugements de nos enfants… on m'a raconté comme ils étaient certains de ce qui est bon pour nous… ils ont fait passer les chamanes pour des menteurs et ils nous ont donné honte d'avoir cru si longtemps à leur histoire…"
J'ai honte car en effet : qui sommes-nous pour juger du mode de vie ?
Bon je l'avoue… j'ai écrit le petit couplet sur les chamanes, car je pense que comme dans toutes personnes qui prend l'ascendant sur les autres, il devait y avoir au milieu des abuseurs, uniquement désireux d'avoir le pouvoir. Mais respect pour l'art de vivre de ces peuples, dans des conditions aussi difficiles.
En complément à cette belle histoire, l'alternance des chants entre les chapitres amène une autre vision… en effet, pour résoudre certains conflits, il est parfois proposé de se chanter les mots… joli façon de régler ses comptes !
Une bonne lecture !!
