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Critique de LillyAnne
C'est sans l'ombre d'un doute le roman le plus sordide que j'aie pu lire (et je n'ai pas d'yeux chastes).
Le premier chapitre nous donne la couleur: douze enfants, un instit, deux accompagnatrices. L'une d'elle est malade. Je vous passe les détails mais l'auteur, lui, ne nous les épargne pas, et de manière tellement crue que je me suis sentie humiliée par cette description impudique. Comme prise en otage de cette écriture noire, de cette narration sans limites.
La malheureuse est donc contrainte de rentrer chez elle. La seconde l'accompagne jusqu'à la route. L'instituteur demeure seul avec ses élèves, et leur lit un conte cruel. Les dés sont lancés, le sort est jeté.
Pas de suspens dans ce roman, puisque nous savons dès la première page que personne ne s'en sortira vivant, et dès le premier chapitre, qui sera l'instigateur de ce carnage.
J'ai continué à lire malgré moi, car ce livre est malgré tout bien écrit, et j'ai ressenti une fascination douloureuse à découvrir de quels mots l'auteur habillerait l'horreur.
Cependant, il y a un effet de "trop", qui verse dans le grotesque. On s'émeut de moins en moins, alors que les drames vont pourtant crescendo dans l'insoutenable... Cet "insoutenable" qui pour ma part, m'a forcée à me détacher de l'histoire.
Lien : https://www.babelio.com/monp..
Le premier chapitre nous donne la couleur: douze enfants, un instit, deux accompagnatrices. L'une d'elle est malade. Je vous passe les détails mais l'auteur, lui, ne nous les épargne pas, et de manière tellement crue que je me suis sentie humiliée par cette description impudique. Comme prise en otage de cette écriture noire, de cette narration sans limites.
La malheureuse est donc contrainte de rentrer chez elle. La seconde l'accompagne jusqu'à la route. L'instituteur demeure seul avec ses élèves, et leur lit un conte cruel. Les dés sont lancés, le sort est jeté.
Pas de suspens dans ce roman, puisque nous savons dès la première page que personne ne s'en sortira vivant, et dès le premier chapitre, qui sera l'instigateur de ce carnage.
J'ai continué à lire malgré moi, car ce livre est malgré tout bien écrit, et j'ai ressenti une fascination douloureuse à découvrir de quels mots l'auteur habillerait l'horreur.
Cependant, il y a un effet de "trop", qui verse dans le grotesque. On s'émeut de moins en moins, alors que les drames vont pourtant crescendo dans l'insoutenable... Cet "insoutenable" qui pour ma part, m'a forcée à me détacher de l'histoire.
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