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Critique de 008micado


A Kulumani, la soeur de Mariamar a été tuée par une attaque de lion. Sa famille l'enterre. Un chasseur de la ville a été appelé : Arcanjo Baleiro. Dans ce roman les frontières sont floues comme brouillées : l'humain et l'animal, le réel et le rêve, la « normalité » et la « folie ». L'auteur raconte l'étouffement des femmes par les traditions des hommes et leur toute-puissance qui les relèguent à la limite de la conscience. La lionne peut figurer la façon dont Mariamar et sa mère retrouvent une liberté et une indépendance interdite. L'image de la déesse omnipotente qui dévorerait les hommes avec qui elle s'accouplerait n'est jamais loin. le récit est parsemé d'imago, peut être plus ou moins conscient d'ailleurs de la part de l'auteur. Un livre à plusieurs ressorts et pourvu de multiples couches se prêtant à l'interprétation. Un roman parfois confus et mal agencé, mais très riche.
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