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Critique de VincentGloeckler


Un chat pour petits et grands, un chat pour vous accompagner longtemps, après fermeture du livre, de beauté et sagesse, un chat sorti avec sa mère d'un conte fantastique, dans tous les sens du terme, de Mia Couto (un de nos favoris pour un futur Nobel ! Il serait temps que l'on reconnaisse ce génie littéraire universel !), brillamment traduit par Diogo Quintela et Bernard Tessier et magnifiquement illustré par les dessins de Stanislas Bouvier, tout juste paru aux Editions Chjandeigne, qui depuis longtemps nous permettent de découvrir les autres talents de l'écrivain mozambicain, quand chez Métailié on s'emploie surtout à révéler tout l'art du romancier. Un apologue onirique et drôle, où l'on apprend qu'à dominer ses peurs on peut découvrir l'obscur en soi, et par cette connaissance mieux juguler ces pulsions ténébreuses… Quand l'obscur, comme le soleil noir de la mélancolie, peut illuminer parfois votre journée !
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