Pour que tu restes

Il y a de ces choses que l’on ne pardonne pas facilement et j’ai encore envie de faire marche arrière. Je suis très ambivalente dans mes sentiments ; en l’espace de quelques secondes, je passe d’un état à un autre. Je ressemble à un oiseau qui ne peut se poser nulle part pendant sa traversée au-dessus de l’océan.

Tu ne peux pas porter le poids du monde sur tes épaules. Nous avons tous un destin et je ne crois pas que de rester prisonnier ici te permettra d’évoluer, de poursuivre ton chemin.

Je refuse de faire l’amour avec lui tant que je n’aurai pas l’assurance que tout ne redeviendra pas comme avant.
Qu’une vie commune n’aurait rien de commun, en somme.

J’ai terminé mon nouveau roman. Je me souviendrai toute ma vie de la phrase que mon père m’a dite avant de mourir : « N’oublie pas d’écrire avec ton cœur. » C’est mon plus bel héritage.

Je me retrouve comme si je n’avais jamais existé sous cette forme, comme une substance remplie de molécules d’amour et d’électrons libres. Je me sens plus solide et entière. Je touche l’essentiel de mon être. Je veux le crier à tout le monde, sans peur : « Je suis moi, et je suis la reine de ma vie.

L’amour ne vient pas avec la garantie que la relation durera pour la vie. Mais une chose est certaine : j’ai choisi cet homme, et ce, pour les bonnes raisons.

L’homme qui gagne notre cœur devrait toujours être celui qui allume ce grand feu en nous…

Désormais, je vais habiter mon corps, et mes pensées ne seront plus dictées par mon passé. Ce sera par choix que les gens viendront vers moi. Et ce sera aussi par choix que je resterai.

« Il faut toujours garder espoir, même dans les situations désespérées », a dit la voyante. Elle avait raison, car l’espoir transcende ma peur.

Ça fait cliché, mais j’ai voulu devenir avocat pour me sentir utile. Toutefois, je me suis rendu compte que j’aidais plus les criminels à s’en sortir que les gens honnêtes. J’aime vivre simplement, la vie ne coûte pas cher ici et vendre des pâtisseries me procure un revenu d’appoint.