« Nun sacciu, nun vidi, nun ceru, e si ceru, dormivu. » Je te la traduis : « Je ne sais rien, je n’ai rien vu, je n’étais même pas là, et si j’y étais, je dormais. » Telle est notre devise.
Traumatisés, nous garderions en mémoire ces visions pour le restant de nos jours, ces cris ne cesseraient de retentir dans nos esprits. Ces plaintes de souffrance résonneraient en continu dans nos oreilles. Ce fut insupportable de les voir souffrir comme ça. Tellement atroce, tellement douloureux et tellement injuste. J'en avais la nausée.
Dès lors, j'avais mis le doigt dans l'engrenage... J'avais assurément fait une grave erreur !
Toute la joie de vivre qui m'habitait autrefois avait été remplacée par la morosité, plus rien ne m'attirait, sauf l'envie d'être seule.
Avec le temps, vous oublierez, mais les réseaux ne vous oublieront jamais. La vie est précieuse.
Les problèmes sont comme le souffle du vent qui va et vient où il veut, on le ressent, il est là sans être là ; il en est de même pour les fatalités : elles vont et viennent, sans vraiment disparaître. J'allais en faire l'expérience promptement.
The Reaper nous manipulait à sa guise, nous étions ses pions sur son échiquier, il avait plusieurs coups d’avance sur nous. Nos vies étaient en sursis et peut-être en échec et mat, cela ne dépendait que de lui.