Friendskill

Tout d abord, un grand merci à Babelio et aux éditions Jets d'encre de m'avoir permis de lire ce premier roman de Shauna Cox.

Jess a vécu un drame, de ceux qui vous marquent à vie. Adolescente, il est encore plus difficile d'y survivre. Alors, pour se sentir vivante elle accepte de participer à un jeu étrange sur les réseaux sociaux...régulièrement elle doit relever des défis, passer des épreuves de plus en plus dangereuses...
Jusqu'où ce jeu va t il la mener?

L'écriture de cette jeune auteure est fluide, et on a envie de connaître la suite .
L'histoire est inspirée d'une histoire vraie...autant vous dire que c est assez terrifiant...

J'ai aimé le premier opus de cette auteure pour la mise en garde qu'il représente concernant les réseaux sociaux . Shauna Cox est une jeune femme et on sent que cette problématique lui tient à coeur..
En revanche, j ai trouvé que parfois les scènes étaient un peu trop sanglantes et je ne suis pas certaine que cela serve forcément le récit.
J ai été un peu gêné par les "gangs" également qui , à mon sens, n'apportent pas grand chose non plus..

Ce roman serait à conseiller aux parents d'adolescents pour les sensibiliser aux dangers bien réels d'internet.

En bref, une lecture plutôt agréable avec un thème d'actualité. Auteure à suivre !

On ne devrait pas dire “je n'ai pas aimé un livre”, on devrait dire “ce livre n'était pas pour moi”, eh bien nous y voici, ce livre n'était pas pour moi.

En voici le résumé : Jess et sa mère arrivent dans une nouvelle ville pour tenter de se reconstruire après un drame. Pour tromper l'ennui, l'adolescente télécharge un jeu qui lui lance des défis au quotidien, de plus en plus sinistres et macabres. Elle est entraînée dans une spirale infernale dans laquelle elle ne maîtrise rien.

Pour commencer, l'écriture m'a décontenancé. La plume me semble très jeune et pas encore assez travaillée. J'ai trouvé dans ce texte trop de redondances et de mots alambiqués pour apprécier le style de l'auteur, un peu comme s'il fallait employer forcément des mots du langage soutenu pour faire une belle plume. Renseignements pris, l'auteur est, en effet, jeune et c'est son premier roman.

Par ailleurs, je n'ai pas accroché à l'intrigue. Ou plus exactement, l'intrigue m'a semblé trop surréaliste pour que je rentre dans le livre et m'attache aux personnages : disons-le, ils souffrent mille maux jusqu'à la fin du roman. Tout va de mal en pis pour eux, et c'est tout. J'avais l'impression que le livre s'écrivait en même temps que je le lisais tellement certains éléments semblaient sortir d'un coup d'un seul de la tête de l'auteur, comme un cheveu sur la soupe. Pourquoi, depuis le temps que dure ce jeu, personne n'aurait essayé d'avertir les autorités, ou de se faire justice lui-même ? C'est trop précaire comme scénario. On n'en sait pas assez sur le contexte. Un exemple, l'arrivée des gangs à la moitié du roman, sans vraiment de justifications ni pertinence, était l'élément de trop qui m'a fait reposer ma lecture quelques jours avant de la reprendre. Peut-être que ce ressenti vient du fait que le livre soit “trop court ”, car rien ne m'a semblé développé comme il l'aurait fallu. Même le motif final de tout ceci m'a fait lever les yeux aux ciels.

Les personnages me semblent un élément fondamental de ma critique négative. J'ai rencontré peu de personnages aussi peu construits et développés. Je suis incapable de prêter le moindre trait de personnalité notable à Jess, le protagoniste principal. Elle développe des sentiments et une attirance sexuelle pour tous les types qu'elle rencontre à la vitesse de l'éclair, elle sort avec deux garçons en même temps qu'elle connaît depuis une semaine ou presque. Rien n'est développé suffisamment pour qu'on s'attache à eux. Elle propose même à un homme qu'elle a connu lorsqu'elle était enfant, qu'elle n'a pas vu depuis une dizaine d'années et dont elle a très peu de souvenir de venir habiter chez sa mère et elle ! C'est surréaliste. Autre exemple du manque de contexte, on ne voit jamais la mère effondrée de tout ce qu'elle a perdu dans son ancienne vie. Son travail à l'hôpital arrange bien les affaires de l'auteur qui par ce moyen se débarrasse d'elle presque tout le long du roman.

C'est un premier roman. Je note toutefois que l'auteur a beaucoup d'imagination et tente de sensibiliser son public sur des thèmes qui la touche. Même si je n'ai pas apprécié ma lecture, j'ai noté que d'autres personnes ont vraiment accroché à leur lecture. Ainsi, n'hésitez pas à vous faire votre propre avis en découvrant cette auteur et cette maison d'édition. Je remercie Babelio et les éditions Jets d'Encre pour avoir eu l'opportunité de lire ce roman.

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Mégane et les Éditions Jets d'Encre pour m'avoir contactée via mon blog pour me proposer un partenariat.

Concernant la couverture, elle reste simple, mais résume parfaitement l'ambiance que l'on va trouver dans ce livre : de la noirceur et de la manipulation (même si pas que).

Concernant la plume de Shauna Cox, je l'ai trouvée agréable et fluide, assez rythmée et très immersive dans les pensées de son personnage principal. Elle se lit toute seule. J'émettrais peut-être juste une petite remarque au sujet des récits antérieurs au moment où ils sont narrés : je trouve que le choix du passé simple au lieu du passé composé rend le tout moins fluide et moins réaliste, bien que plus soutenu. On a plus tendance à dire spontanément "Hier, j'ai fait le tour du parc." que "Hier, je fis le tour du parc.". Après c'est un parti pris, qui ne s'est pas avéré payant avec moi. Après, c'est un premier roman de l'auteure, et je dois avouer que sa plume a déjà un substantiel potentiel.

Jess est une lycéenne qui traine un lourd passé et qui n'a toujours pas réussi à faire le deuil de son frère et de son père. Elle n'a plus vraiment goût à la vie. Pour autant, elle a un bon petit caractère, ne se laisse pas marcher sur les pieds et a la réplique facile. Des traits de personnalité que j'apprécie beaucoup. Cependant, sous sa carapace solitaire et acide, se cache une réelle fragilité.

Elle a aussi tendance à ne vouloir s'attacher à personne, préférant la solitude. Cependant, je trouve qu'elle donne un peu trop vite sa confiance aux deux garçons avec qui elle joue un double jeu qui m'a déplu.

Derek est un personnage cliché, le brun ténébreux, tourmenté et mystérieux typique au passé tragique. Pour autant, je l'ai trouvé agréable et j'ai aimé sa répartie.

Un jour, pour tromper sa morosité et se changer les idées, Jess décide d'installer l'application Friendskill sur son téléphone, une application qu'elle avait déjà vu apparaître de manière récurrente. L'engrenage s'en est retrouvé lancé...

J'ai apprécié, dans un sens, suivre la descente aux enfers de Jess, pour son côté réaliste. On voit la jeune fille, déjà solitaire et à la limite de la dépression, se renfermer encore plus sur elle-même, mentir, mettre sa vie en danger, tenter de se rebeller, subir du chantage et se rendre compte qu'elle est tombée dans un piège d'où elle est incapable de sortir seule, du moins pas sans dommages collatéraux.

Le thème de la dangerosité des jeux de défis via les réseaux sociaux est réellement mis en avant, ainsi que l'engrenage terrible dans lequel les personnes tombent. L'histoire se base sur un jeu ayant réellement existé et fait des victimes, le Blue Whale Challenge. Il faut vraiment oser participer à ce genre de jeu où un parfait inconnu peut vous demander tout et n'importe quoi. Pas mon truc du tout !
Ce livre devrait figurer au programme scolaire pour mettre les adolescents en garde !

J'ai trouvé le récit assez addictif, avec une intrigue bien construite et qui tient la route dans son ensemble. Même si deux points me chiffonnent :

Concernant la fin, je l'ai trouvée appréciable, même si pour un plan soi-disant parfaitement rôdé, je le trouve très approximatif et dangereux... L'épilogue nous amène sur une fin ouverte que j'ai bien aimé. Après, c'est une prise de risque qui peut être à double tranchant : soit le lecteur apprécie car il peut imaginer sa propre fin, soit il a l'impression de s'être fait flouer et de ne pas en voir eu. Je ne suis, en général, pas très friande de ce genre mais, cette fois-ci, le pari a été gagné.

En résumé, j'ai aimé vivre cette aventure aux côtés de Jess et de ses amis et/ou partenaires, avec une intrigue qui nous invite à tourner les pages et nous pousse à nous demander jusqu'où elle est prête à aller, autant dans le défi que pour sauver sa vie et celle de ses proches. J'ai également aimé ma lecture autant pour le côté fictionnel que pour le côté réaliste qui donne à réfléchir sur l'avenir et la sécurité de nos enfants face à des réseaux sociaux toujours plus présents, et des jeunes toujours plus avides de frissons et de sensations fortes, même si cela les pousse à mettre leur vie en danger.
Une jeune auteure à suivre. ^^
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..

J'ai beaucoup aimé ce titre, et pourtant j'avais peur qu'il n'aille pas aussi loin que le promettait le résumé. J'ai déjà lu des livres de ce type : une ado qui se retrouve prise dans un engrenage infernal et qui ne peut pas en sortir. Mais tout ce que j'ai lu jusqu'à présent était très gentillet, n'allait finalement jamais très loin, donc on n'avait pas vraiment peur pour le personnage principal, on n'avait pas de crainte. Là, si.

Clairement, Jess s'est mise dans le pétrin. Vraiment. le début était gentil. Envoyer des textos, regarder des vidéos de suicide… Why not? Mais déjà, quand on en arrive à la scarification, au sang, on se dit : OK, l'autrice commence à y aller. Mais va-t-elle s'arrêter là (qui est déjà plus loin que ce que j'ai lu), ou va-t-elle aller plus loin ? Eh bien, elle y va. Et même au-delà de ce que j'aurais pu espérer. Espérer, est-ce le bon terme ? Je ne sais pas, j'ai été choquée par certaines scènes mais, franchement, si on lit un livre comme ça, c'est pour être perturbé, non ?

Ce qui m'a achevée, ce sont les fours. Et aussi l'intrigue de la mère de Jess. Je n'en dirai pas plus pour ne rien gâcher à votre lecture, mais c'étaient LES trucs que je n'attendais pas du tout. Et, finalement, si l'autrice était capable d'aller dans cette direction, elle pouvait aller n'importe où à partir de là ! La fin m'a tuée, totalement. L'autrice n'a peur de rien et ose tout, jusqu'à cette dernière phrase, concluant le livre, et qui nous fait pousser un cri de frustration.

J'en voulais plus, et pourtant je suis extrêmement satisfaite de ma lecture. Comment dire, j'ai eu tout ce que je voulais, et même plus. Alors, c'est un succès !
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Un livre à l'idée prometteuse, inspiré d'un sujet bien réél : les challenges en ligne, comme le Blue Whale Challenge. Pourtant l'ensemble peine à se mettre en place. Jess, installée récemment dans une nouvelle ville avec sa mère, s'inscrit sur une application promettant des défis à révéler. Entre temps, elle se lie d'amitié avec deux jeunes hommes de son établissement. C'est là que la première partie du roman m'a un peu déroutée. J'ai eu le sentiment d'une romance d'adolescents, un trio amoureux se met en place. Ces amourettes n'apportant pas grand chose au déroulé des faits, une grande amitié aurait certainement eu sa place aussi.

Mais les défis arrivent. Si les débuts ne sont pas très inquiétant, d'autres invitations plus sinistres se dévoilent rapidement. Et l'auteure n'est pas avare de détails. Les dangers que Jess vont rencontrer sont déroutants et violents. Si l'idée du sang ou de l'automutilation vous rebute, passez votre chemin, Shauna Cox montre bien la cruauté de tels défis et l'empreinte psychologique chez les personnes piégées.

Malheureusement si cette partie s'est avérée entrainante et inquiétante, la jeune Jess va chercher à découvrir qui se cache derrière l'application et là encore, je n'ai pas été très emballée par les révélations sur l'identité du coupable et ses motivations.

L'idée est bonne et j'ai apprécié suivre Jess dans sa lutte pour sa survie et son combat intérieur pour épargner ses proches. Malgré tout, ces quelques faiblesses ont un peu entaché ma lecture. Un roman distrayant tout de même avec quelques scènes efficaces.
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