Dans les yeux d'Helga

D’après les autopsies pratiquées par les médecins russes, le corps des enfants ne portait aucune trace de contusion, sauf celui de Helga. Celle-ci avait des hématomes au visage, semblant indiquer que l’usage de la force avait été nécessaire pour lui faire avaler le poison.

J’aimerais une vie paisible. Peu m’importe où, tant qu’il n’y a pas de guerre. Ça ne me dérangerait pas d’être un arbre, tant que personne ne me coupe.

C’est un vrai bonheur de se laisser glisser dans l’eau chaude et de tout oublier : la poussière, les gravats et l’odeur des soldats.

Les astrologues ont prédit qu’on gagnerait la guerre avant la fin avril. Ce n’est que dans une semaine. Apparemment, l’alignement des étoiles est exactement le même que lorsque Frédéric le Grand a remporté la guerre de Sept Ans par miracle.

Tout a une fin, la douleur disparaît. Après chaque mois de décembre revient le mois de mai…

Ils ont besoin d’espace et de jouer dehors. Les chiens ne sont pas faits pour vivre en sous-sol.

La plus grande destinée pour une femme est de devenir mère.

Il ne fait que parler des chiens. Il dit qu’il les préfère aux humains parce que, au moins, on peut leur faire confiance, ils ne mentent jamais, et ils sont toujours fidèles et obéissants.

Ce que les gens doivent comprendre, c’est que le Reich est comme un patient atteint d’une maladie grave. Le patient doit prendre des médicaments. Parfois, ils ne sont pas agréables ; il faut du temps pour qu’ils agissent. Parfois, le patient a l’impression que son état empire. Mais il doit attendre et faire confiance à la médecine.

Comme les cigarettes, les disputes sont interdites en présence du Führer. Surtout les disputes conjugales.