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Critique de lalahat


Sur une plage de l'Océan Atlantique, un couple observe les vacanciers, pour certains pensionnaires de l'hôtel Beau Rivage 1 ou 2 ( selon la classe ).

Au moyen de phrases très longues ( qui rendent la lecture fastidieuse), l'auteur s'emploie à décrire méchamment les habitués de la plage et de l'hôtel. Il accompagne ses portraits de réflexions, sur la libération de la femme et les seins nus, par exemple, ou sur la décrépitude physique, le système boursier et les nouvelles technologies. Il se fait politiquement incorrect quand il est question de personnages appartenant à la communauté LGBT.

On ne s'en formalisera pas. L'auteur se définit lui-même comme "romancier de divertissement". Son humour est toutefois lourd et totalement décomplexé, en héritier qu'il est du grand Frédéric Dard.

On pense par ailleurs à Mr Hulot, mais en beaucoup plus féroce, et porté sur le sexe.

Le registre s'approche de l'absurde et du surréalisme, avec l'entrée en scène du détective de l'hôtel, Jo Bar ( au nom digne de Frédéric Dard ), et sa puce à l'oreille. Il semble qu'une mince intrigue policière s'amorce alors.

Ecrit pendant le confinement, le roman de Pierre Creet, burlesque autant que fantasque, en porte les stigmates, dans son dénouement.
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